Début juin 1972, la motrice 420 circule Route de Châtelet, à Couillet, dans un environnement typique du "Pays Noir".
Assurant un 8 vers Charleroi Nord, elle arrivera dans quelques dizaines de mètres à l'arrêt de "Couillet-Montignies", juste avant de passer sous le pont de la rue du Déversoir.
La conductrice de cette motrice se prénommait Denise, et a laissé certains souvenirs aux étudiants chahuteurs de l'époque, par son caractère bien trempé.
Un beau mercredi du début d'automne 1971
La motrice 411, accompagnée d'une remorque "Gilly", quitte l'accotement de la Chaussée de Philippeville (N5) et s'engage dans la Rue Charon, où est implanté le terminus de Loverval (ligne 9).
Il s'agit vraisemblablement d'un convoi vide arrivant du dépôt, et destiné aux renforts des sorties scolaires du midi, notamment de l'Institut Notre Dame tout proche.
En mai 1974, la motrice 404 assure un "15/" Charleroi Sud - Châtelineau Rue du Travail. Elle file ici Chaussée de Châtelineau, à Montignies, et approche de l'arrêt "Trieu-Kaisin".
On a vu de très nombreuses photos de motrices affichant un 5 au-delà de leur terminus officiel de Montignies Place, en direction de Châtelineau.
Il s'agissait en fait de services de pointes, prolongés jusqu'à Châtelineau (Rue du Travail), et qui rebroussaient sur la communication située entre cet arrêt et celui de « Haut-Fourneau », rue Wilmart.
La raison d'être de ces services de pointes était les entrées et sorties du personnel des Usines Hainaut-Sambre, un des géants de l'industrie carolorégienne à l'époque.
En janvier 1973, ce parcours de pointes ne fut plus assuré comme 5, mais comme 15/, film présent uniquement sur les bobines "bus" que reçurent certaines motrices 400.
Ce fut en quelques sortes le dernier service de trams créé par la STIC.
Il ne reste rien aujourd'hui du charbonnage visible à droite, et le viaduc du Ring 3 barre désormais le paysage à hauteur du chevalet de mine que l'on voit en arrière-plan.