jacques68 a écrit:Bonjour à tous,
ce texte pour vous donner des informations et elles ne sont pas bonnes ;
l’association a eu une réunion en mairie de St Georges le 5 février avec l’assistance du bureau du bas Berry et le moins qu’on puisse dire est que la commune de St Georges de Commiers souhaite bien autre chose que d’assurer la pérennité du SGLM ;
en effet :
- la municipalité ne veut pas de train (jugeant que c’est trop contraignant et alors que notre dossier STRMTG était fait en ce sens ; il ne manquait plus que le chapitre matériel,et avait été jugé très sérieusement étayé par nos confrères...)
- de même la municipalité ne veut pas entendre parler de caténaire alors que la préfecture ne veut pas entendre parler de diesel (ça n’est pas écologique...)
- la municipalité ne veut pas non plus que l’exploitation soit faite par une association, craignant la défaillance des bénévoles et donc un service pas correct…
- les ateliers sont condamnés à disparaître
- la municipalité ne veut pas des voitures lits INOX que j’avais trouvées pour l’hébergement insolite (coût 39000 € financés par moi même) et veut se servir des voitures à bogies historiques qui ne sont absolument pas adaptées pour ça et dont le coût de restauration comme d’entretien sera un gouffre financier(celle restaurés par EDEIS a coûté 250 00 €) et ne parlons pas de la perte pour le patrimoine...
- la municipalité veut absolument une voie verte au dessus de Notre Dame de Commiers avec le rêve que les gens rejoindront le restaurant, soit 20 km aller et retour par des sentiers très escarpés au-delà de Serguignier pour un coût d’établissement de 100 000 € du km en secteur facile, ce qui est loin d’être le cas de la ligne du SGLM (il y a des tunnels, dont celui des Ripeaux qui est un gros point noir) et un entretien de 5000 € du km annuel minimum et avec des rentrées financières à attendre nulles puisqu’on ne peut mettre un péage sur une voie verte…
Notre projet était établi en 3 étapes :
- vélorail entre St Georges et Notre Dame avec montée par le train
- train entre St Georges et Notre Dame et vélorail de Notre Dame à Serguignier avec montée en train
- traction en électrique pour la 3° étape, ne disposant pas de matériel fonctionnel pour le faire dès le départ
le projet prévoyait la voie verte chère à la municipalité de St Georges dont nous aurions assuré l’entretien
le projet prévoyait aussi la restauration du matériel qui pourrit lamentablement pour plus de 60 ans pour certains … et la création d’un musée
et nous avions beaucoup d’idées d’animation
tout ceci ouvrait la voie à la réouverture de la ligne intégrale une fois le problème de la Clapisse traité (et il faudra le faire car le risque pour le barrage de Monteynard est grand) et au classement conjoint avec la ligne des Alpes à l’UNESCO qui aurait amené un grand volant de touristes (voir les chiffres des chemins rhétiques) ;
la réouverture intégrale aurait permis aussi de recréer un trafic commercial qui était attendu par les populations locales, qui aurait d’ailleurs pu être confié à EDEIS afin de compléter les revenus de la fréquentation touristique (je n’ai rien contre cette société même si il a été soutenu le contraire et que certains en ont fait leur combat personnel contre moi)
de même, la ligne ayant été établie au gabarit de la voie normale, il était possible d’organiser un service de navettes de poids lourds de et vers la Mathyseine, St Georges ne voulant plus de poids lourd dont les croisements dans les villages est problématique et on aménage une voie de sécurité dans le descente de Laffrey qui fera la fortune du concessionnnaire de dépannage mais ne soulagera ni l’encombrement du rond point de Vizille ni l’encombrement du feu de Champagnier dont on peut lire sur leur page facebook combien cela excède les usagers ;
il y avait là une vraie démarche écologique à adopter
Nos amis suisses, tant des trains touristiques que des compagnies ne comprennent pas comment on peut gâcher un outil touristique de premier ordre tel que le SGLM et oscillent entre incompréhension, ironie et déception ( le mot est faible) quand ils voient ce qu’il est advenu du matériel importé dans les années 80 et surtout quand on voit la restauration admirable de l’automotrice qui est retournée sur le Nyon St Cergue ou la crocodile des chemins de fer rhétiques aujourd’hui redevenue parfaitement fonctionnelle, après des années d’abandon à St Georges ;
Mais voilà, la notion de patrimoine comme celle d’écologie en France n’est qu’une notion…
désormais, je me tiendrai loin de ce monde qui sait tout mieux que tout le monde et joue avec les impôts de ces concitoyens sans les écouter
merci à tous ceux qui nous ont soutenus
J. CLOUARD
Tout cela est bien triste. Merci en tout cas d'avoir tenté cette aventure.
Effectivement, c'est d'autant plus regrettable qu'il s'agit là d'une ligne à voie métrique à haut potentiel touristique.
Mais les voies vertes ont le vent en poupe dans notre pays, et électoralement parlant c'est porteur.
Par exemple, la section de Montluçon à Evaux-les-Bains sur la ligne de Montluçon à Eygurande – Merlines: https://www.lamontagne.fr/budeliere-231 ... _13927016/
À la différence que désormais la SNCF reste propriétaire de la plateforme.
Didier.