récup'61 a écrit:M. Panama, le fait que des moteurs série soient en série ne change rien quant au patinage, ils seraient en parallèle le phénomène s'exercerait aussi.
Même avec des moteurs asynchrones le risque existe !
Dans le passé, les ingénieurs les reliaient par bielles. Maintenant on dispose des compteurs électroniques de rotations qui influent
sur la commande individuelle des moteurs...
Mais c'est fort coûteux. Les ingénieurs pensaient même pouvoir supprimer les sablières. Dieu merci, STADLER en installe partout !
Les remarques pour trouver une solution afin de sauver le "VFD" demeurent valables et on espère qu'il soit conservé !
Je ne suis pas électricien, juste je connais des gens qui peuvent aider à la préservation du patrimoine : je reviens de Suisse, et donc de nouveaux matériels ferroviaires suisses vont arriver en France, essentiellement VM, je dis "essentiellement" car l'un sera français et à voie normale.
Donc un confrère compétent, qui d'ailleurs a les meilleures raisons de bien connaitre ces B&L en VM, apporte les précisions suivantes :
Si deux moteurs sont en série et un essieu patine, il prend toute la tension d’alimentation et le deuxième n’a plus rien. L’essieu qui patine montera en tours et le deuxième moteur de la série s’arrête. Le courant sera le même pour les deux moteurs. La puissance du moteur se calcule : courant fois tension. Si la tension tombe très bas, la puissance est également très basse. Sur les B&L il y avait une sonnerie pour annoncer une différence de tension entre les deux moteurs. La seule solution pour rattraper le patinage est de sabler. Quand c’est l’essieu intérieur du bogie qui patine, le sablage tombe devant l’essieu qui ne tourne pratiquement plus et la situation s’aggrave encore.
Si deux moteurs sont alimentés en parallèle, les deux moteurs ont la même tension et le phénomène de patinage est moindre car les moteurs ne peuvent pas prendre la tension à l’autre. Dans ce cas le courant se répartie entre les deux moteurs.
Aucun engin bien conçu avec moteurs à collecteurs avait les moteurs d’un bogie en série s’il fallait tracter de grandes charges. Merci l'ami.
Concernant cette sauvegarde d'un B&L VM sur un réseau historique, qui passe en phase active et cherche à motiver un réseau historique VM français à se pencher sur la question ? Pas moi puisque je suis bien occupé, notamment donc à rapatrier une machine VN par la route depuis la Suisse. Bon, le futur propriétaire vient d'obtenir son numéro EORI : un bon début.
Quèsaco ? ( selon Larousse, locution provençale signifiant "qu'est cela" ?)
Vous le saurez en allant ici : c'est l'étape n°1 avant une importation.
https://www.douane.gouv.fr/service-en-l ... taire-eori
Vive le Chemin de Fer !
Panama
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