Puyfolais a écrit:La vidéo est lisible, mais impossible de la télécharger après plusieurs tentatives. Il y a deux époques différentes. Celle avec les bœufs date du début du siècle, le travaux sont réputés avoir été terminés en 1908. Le train a été installé à partir de 1919, par les français. Je n'ai pas trouvé d’explications sur leur nature. Il y eut un article sur ce petit réseau, que je ne le retrouve pas dans les revues FACS, c'était peut-être ailleurs.
JC
Si je puis me permettre, vous confondez avec la ligne de Bussang à Saint Amarin et Wesserling qui a vu son existence prolongée après la guerre. Le film dont il est question ici a été réalisé durant les hostilités dans le secteur du col du Bonhomme. La route en construction est une route militaire.
Patrice Roussiale a écrit:Très intéressant. Merci.
Mais, 'tite question : que sont devenues ces machines après la guerre ?
Je n'ai pas souvenir d'en avoir vu sur des clichés de réseaux civils.
Vendues en Europe ?
Retour USA ?
Merci aux spécialistes.
Cordialement.
Avec 10 tonnes de masse à vide, ces machines, commandées dans l'urgence et livrées en un clin d’œil, se sont révélées trop lourdes pour la voie Péchot. C'était du prêt à porter mal ajusté... Elles ont été très vite reléguées soit au secteur des Vosges/Épinal, bénéficiant sans doute d'une voie bien établie, soit à des services à l'arrière comme à la poudrerie de Rennes dont j'ai parlé dans Voie Libre 103. Elles ont également très vite été expédiées au Maroc qui bénéficiait d'un armement plus lourd en 12 ou en 15kg/m. Une conférence d'avril 1918, soit bien avant la fin du conflit, fait référence à leur emploi au Maroc où elles sont déjà surnommées "Totues" comme le rapporte Jean-Pierre.
Non, pas retour au Maroc, envoi au Maroc. Comme je viens de le dire, c'est une commande de la direction des forges pour l'Artillerie mais leur masse en ordre de marche leur a vite interdit une bonne partie du front et certaines ont été expédiées au Génie au Maroc depuis la France. La seconde série y est peut-être allée directement. Dans les années 1920, on peut considérer que 24 sur les 32 livrées sont au Maroc.
Cela en laisse 8 dont la destinées est inconnue. Il y a un emploi avéré de l'une d'elles par l'organisation Todt dans le Finistère nord. Elle avait été récupérée chez Brunner et Marchand. Et peut-être une dans une sucrerie mais sans aucune certitude.