En fin de saison thermal 1970, un modeste tramway (courte VFIL ) cessait d'être exploité, marquant la fin d'un petit réseau électrifié : le "PCL", qui de 1897 à 1970 et au départ de la gare PO Midi de Pierrefitte-Nestalas qui desservait d'un Côté "Cauterets" et l'autre "Luz St Sauveur" et une courte ligne, isolée, de Cauterets (gare indépendante et non reliée à celle de Pierrefitte) aux Bains de La Raillère.
Si les lignes vers Pierrefitte, victimes de la concurrence routière, furent abandonnées, dès 1934 pour Luz (marchandises un plus tard) et 1949 pour celle de Cauterets, par contre, celle de "La Raillère", longue de 1, 800 km et, en double voie (!) continua à fonctionner jusqu'à la fin de la saison thermale de 1970 (début Octobre ?).
Son trafic était composé en majeur partie par la clientèle des bains et thermes situés au lieu-dit "La Raillère"; son exploitation étant bien entendu "saisonnière" et liée aux périodes d'ouvertures des thermes. Deux, (parfois les trois) automotrices de la ligne circulaient en navettes et, en principe, sans arrêt intermédiaire.
Cette courte ligne, en voie métrique, comme le reste du réseau PCL, était alimentée en courant continu 600 Volts continu et les automotrices captaient le courant par des perches sur fil trolley.
Le "matériel roulant", affecté à cette ligne (petit dépôt-atelier, situé peu après le départ de Cauterets) se limitait à trois automotrices à bogies et, semble - t -il, au moins, un petit wagonnet de service. Ces automotrices à bogies étaient, comme d'ailleurs la quasi-totalité du matériel voyageurs du PCL, dotées de six compartiments séparés et portières latérales (un peu d'ailleurs comme pas mal de lignes de montagnes, souvent à crémaillères, de cette époque !).
La fermeture, d'une ligne pourtant appréciée et bien pittoresque intervint donc à l'automne 1970, assez discrètement et ses installations rapidement démantelées. Il semble que la fin de concession et un projet d'y établir un route nouvelle utilisant la plateforme à double voie conduisirent à son abandon.
Seules les automotrices furent épargnées et sauvées par divers organismes, dont une à Mulhouse et, au moins deux subsistent (peut être les trois ?) sont donc épargnées.
Je ne vais pas m'étendre sur ce fil, mais je pense qu'il était intéressant de rappeler ce curieux tramway électrique un demi siècle après sa disparition !
D'autres internautes pourraient ressortir bien des document sur cette petite ligne de montagne...