Compilation De Dion-Bouton

[rms olympic]

Sur le BDZ n°5, la portière propre au poste de conduite a peut être pu être supprimée lors d'un révision générale par les ateliers de la régie ?

Par ailleurs, il semble me rappeler (mais il faudrait que je recherche dans mes documents ) que cette série BDZ.3 à BDZ.5 avait été construite avec deux sous séries de châssis, soit : JM.3 et JM.4 ?

[YVES]

Exact, on trouve la même anotation au dos de clichés Péréve.

[chef de gare]

Le BDZ 1 : Aucune idée de ce à quoi ressemblait la version charentaise.

A un autorail à bogies à caisse en bois, puis à ne sait trop quoi du fait des travaux effectués par la régie...

Nous restons donc devant l'énigme rétaise car, même en faisant abstraction de la couleur, il ne comporte qu'une porte de chaque côté et non deux.

La porte de la cabine du conducteur n'existait que d'un seul côté de la caisse en général, et q pu être supprimée.

Si, comme le disait André Artur, cet autorail a été "importé" du réseau continental de la Régie, il ne peut donc s'agir d'aucun des engins cités précédemment : toiture ou nombre de portes différentes.
Mystère complet.
À moins qu'il ne vient pas de la Régie ...

Là vous m'avez perdu, il y a marqué Saintes sur la caisse de l'autorail en 1947

[rms olympic]

Existent -ils des vues ou plans de l'autorail du SE Anjou (n°28 ?) qui fut livré au titre du département de la Loire-Inférieure ( NB : devenu : Loire-Atlantique ), assez tardivement, pour la ligne interdépartementale de Nantes à Beaupréau : Cet autorail parait avoir été légèrement différent de ceux livrés directement à Angers... peut être, était il similaire à celui (un "JM.4") livré à la même époque (en 1932 ) pour le CF de Nantes à Legé et qui termina sa carrière aux C. F. de Morbihan (Herbignac) ?

[Patrick ze rabbit Deludin]

À moins qu'il ne vient pas de la Régie ...

Là vous m'avez perdu, il y a marqué Saintes sur la caisse de l'autorail en 1947

Bien, Deludin, la faute de conjugaison !!!!

Oui, l'autorail est bien marqué "R.D.A.S 1, cours Reverseaux SAINTES".
Sur la fin de sa carrière, il a manifestement était repeint sans prendre le soin de cacher les écritures ou de les refaire : on les devine sur les photos.

Mon idée, qui peut paraître fumeuse, vient du fait que ce De Dion est arrivé dans l'île après la Libération.
Donc après le bombardement de la gare de Saintes (24 juin 1944), l'exploitation des EC ayant quant à elle été arrêtée en 1934 : Où étaient alors les BDZ ?
Mon hypothèse était donc que ce soit un engin venant d'une autre région et "transformé" en charentais en le peignant en brun et en lui attribuant le n° BDZ 5, l'original ayant été ferraillé.
Après avoir pris le temps cet après-midi de compulser un tas de documents, dont l'excellent site de "démophile" tenu par une personne qui ne nous est pas inconnue , je me suis aperçu que ça n'était sans doute pas possible car aucun autre De Dion ne correspond au niveau des fenêtres à bords arrondis, déjà.

C'est le principe en archéo, on fait une hypothèse et l'on regarde si ça tient la route. Enfin, les rails.
Ben non ...

[chef de gare]

En 1944, c'est le quartier de la gare SNCF qui a été bombardé (assez généreusement d'ailleurs).

Le dépôt RDAS de Saintes Bellevue était au Sud-Ouest de la ville, et n'a pas souffert des bombes, l'autorail a donc pu prendre la poussière tranquilement.

Et puis rien ne dit qu'il était garé à Saintes

[rms olympic]

Services d'autorails "régie AS" au lendemain de la guerre (1947) :
En consultant le Chaix été 1947, la ligne de l'île de Ré, venait d'être remplacée (juin 1947) par des autobus "AS", mais curieusement figurait avec les "chemins de fer secondaires", mais avec le pictogramme "autobus" ; par contre, un "service autorail(s)" était toujours mentionné au départ de Saintes (gare "AS" de Bellevue ), vers alternativement : "Mortagne sur Gironde" et/ou "St Fort sur Gironde", les jours de semaine, cet autorail étant stationné la nuit, alternativement : soit à Mortagne sur Gironde, soit à St Fort sur Gironde !
Cette desserte, très réduite, prouve qu'il n'y avait plus guère que : un ou deux autorail(s) encore actif(s) sur Saintes, en plus de celui détaché sur l'île de Ré depuis 1944/45...
L'effectif des trois De Dion, type JM à la régie après la guerre parait plausible ; l'autorail Tartary, lui, n'était sans doute plus en service, voir déjà réformé ?
Cette desserte ultime ferroviaire voyageurs a du cesser durant l'automne 1947, tout au plus fin de l'année 1947, mettant ainsi un terme à l'exploitation ferroviaire de la "régie AS", le service des marchandises par fer n'ayant pas ou très perduré à l'année 1947 ?

[Patrick ze rabbit Deludin]

Effectivement, c'est aussi ce que j'ai comme renseignements.
Par contre, je n'arrive pas à retrouver la gare de Saintes-ville sur les vues aériennes de 1947, pourtant d'une grande précision sur Géoportail .
D'après Oie Galopante, c'était un abri qui fut rasé avant guerre, presque à l'emplacement du blockhaus.
Dans tous les cas, les BDZ survivants à cette époque semblent être encore en service, y compris évidemment la version rétaise.
...et ça n'explique toujours pas la numérotation "BDZ 5".

AU fait, quand on dit qu'on oublie et que les discussions sur les forums ne sont que d'éternels recommencements :
viewtopic.php?f=2&t=7763&p=381204&hilit=gare+de+saintes#p382033
Et le pire, c'est que j'en suis l'auteur !!!

C'est quoi, déjà, le prénom d’Alzheimer ??

[chef de gare]

Rien n'a été démoli avant-guerre, le dépôt de Saintes-Bellevue était bien debout en 1947.
Il faut chercher sur les bords de la mission aérienne de l'IGN mais on le trouve.

Et je ne comorends pas l'interrogation sur le numéro BDZ 5...
1 = Horme-et-Buire, vendu à la fin de l'année 1935
2 = Tartary, qui a probablement cessé de rouler en 1932
3 + 4 = De Dion Bouton première commande
5 = De Dion Bouton deuxième commande, qui a fini sur l'île de Ré.

[Patrick ze rabbit Deludin]

...donc avec des portes en moins des deux côtés.
Au fait, je suppose que la carrosserie était constituée d'une ossature en bois sur laquelle étaient cloués des panneaux d'acier ?
Sur le principe de ce qui se faisait à l'époque pour les poids lourds .

[YVES]

Existent -ils des vues ou plans de l'autorail du SE Anjou (n°28 ?) qui fut livré au titre du département de la Loire-Inférieure ( NB : devenu : Loire-Atlantique ), assez tardivement, pour la ligne interdépartementale de Nantes à Beaupréau : Cet autorail parait avoir été légèrement différent de ceux livrés directement à Angers... peut être, était il similaire à celui (un "JM.4") livré à la même époque (en 1932 ) pour le CF de Nantes à Legé et qui termina sa carrière aux C. F. de Morbihan (Herbignac) ?

Le magazine voie libre n°9, publiait page 13, un plan des De Dion Anjou n°25-26, et sur la page 12, il est question "d'Aunis-Saintonge, des livraisons tardives".
Voici le lien : http://fr.1001mags.com/parution/voie-li ... e-integral


PS - Dans votre bibliographie, n'oubliez pas la fiche documentaire, Loco-Revue n°0072 de 1995, rédigée par ... Patrick Deludin !!!

[diabolo]

Tout comme sur les véhicules routiers avant guerre on peut modifier pas mal de chose, de plus sur les JM si l'on regarde bien pour le poste de conduite les sablières sont devant l'essieu avant et non posées sur la face avant dans la cabine. La carrosserie pouvait supporter des modifications sans trop de problème.
Les personnes du petit Anjou sont en train de reconstruire un modèle sur la base des jm, ça devrait apporter un éclairage sur des questions.
PL .

[chef de gare]

...donc avec des portes en moins des deux côtés.
Au fait, je suppose que la carrosserie était constituée d'une ossature en bois sur laquelle étaient cloués des panneaux d'acier ?
Sur le principe de ce qui se faisait à l'époque pour les poids lourds .

Pourquoi des deux côtés ?
Il n'y a qu'à droite où l'on est sûr de la présence de deux portes à l'origine.
Pour la carosserie, du fait d'une construction réalisée localement, il est à peu près certain qu'il s'agissait d'une ossature en bois tôlée effectivement.

[242TE66]

:F5
C'est quoi, déjà, le prénom d’Alzheimer ??

Alois

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alois_Alzheimer

242TE66

[chef de gare]

Du coup je donne des détails sur un fil plus adapté que la Côte-d'Or
Je précise que je reprends des notes d'il y a plus de dix ans, que je devrais compléter par mes recherches récentes, mais je ne suis pas sur cette thématique actuellement.
Donc, au commencement, il y eut le JA et le JB...

Plus sérieusement, dès leurs premières études de 1922, les Etablissements De Dion Bouton projettent deux types.
L'un dit "léger", à deux essieux, moteur en saillie à l'avant, ce sera le JA.
L'autre dit "lourd", à bogie porteut et essieu AR moteur, moteur intégré à la carosserie, ce sera le JB.
Il y eut aussi le JL, à deux essieux, pour la voie normale, mais nous sortons de la voie métrique !

Le JA donnera naissance à la série JM / JM2 / JM3 / JM4, bien connue, dont le succès découle de sa facilité de conduite et d'entretien, et de son coût d'achat modéré.
Bien que d'aspect désuet et dépassés techniquement, ils seront produits à 89 exemplaires, jusqu'en 1932.

Le JB sera d'abord décliné en JB2, puis donnera naissance à la série KG / KG2 / KG3, moins connue, car moins répandue.
Seule raison que je puisse avancer à ce succès moindre : le prix d'achat plus élevé.
Au total, il n'y aura que 10 exemplaires JB / JB2 de produits, et 11 KG / KG2 / KG3.

Il faut aussi garder à l'esprit que DDB fonctionnait comme Corpet-Louvet : des petites séries produites selon les desiderata des commanditaires, qui réutilisaient des pièces issues des séries précédentes.
Les plans de détails qui ont survécu le montrent bien : pour un autorail JMx livré à la fin des années 1920, il n'était pas rare de voir des pièces référencées JA !

Les différences (en dehors des caisses bien entendues) sont subtiles :
- châssis de 8,130 m pour le JB ;
- châssis de 8,700 m pour le JB2 sans plateforme AR / 9,350 - 9,450 m pour le JB2 avec plateforme AR ;
- châssis de 8,835 m pour le KG / KG2.

Du côté des motorisations (toutes à essence à l'origine), on trouve :
- 4 cylindres 125 x 150 développant 65 CV à 1 500 t/min pour les JB / JB2 ;
- 4 cylindres 125 x 150 développant 80 CV à 1 500 - 1 600 t/min pour les KG / KG2 ;
- je n'ai pas d'information sur les KG3 syriens.

La distinction entre KG et KG2 ne doit porter que sur des éléments de détails, car officiellement les tws de l'Indre ne commandèrent que des autorails KG.