Compilation De Dion-Bouton

[La Mouette]

durée de vie d'une info sur un forum : probablement pas plus de 18 mois.
Ce qui explique l'eternel recommencement de ce que j'appelle le "cycle des questions" : bateaux --> confirmées --> avancées --> pointues et rebelote.

En théorie, si ce cycle, en lien direct avec la persistance de l'info (persistance réelle mais aussi accessibilité de ce qui persiste encore : la fonction de recherche de phpbb etant disons le tout net une daube parfaitement anti performante et anti ergonomique), n'existait pas il y a deja 7 ou 8 ans qu'on ne verrait plus de questions sur la pose de la voie, la programmation d'un decodeur, le montage d'une maquette en PS, ni même un sujet comme celui de JP sur la soudure du laiton.

Mais voila, internet, tout comme la vie est un eternel recommencement.

[Beyer-Garrat]

Ce qui explique aussi Gilles le taux moyen de présence de forumistes "participants" sur un site donné qui tourne aux environs de 4 a 5 ans ,ils s'en vont, les liens et photos tombent, les mêmes questions reviennent etc.. etc... etc ..

la boucle est bouclée .

A cela il faut aussi ajouter une baisse sensible de fréquentations des fora due a l'effet buzz des réseaux "sociaux".

[diabolo]

[chef de gare]

Des documents j'en ai... mais tout dépende ce qui est recherché exactement !

[diabolo]

il sort d'ou celui ci ?
PL .

[BG1000]

Bonjour

Une petite référence du document et une image plus net permettrait de répondre?

Il semble que Werkspoor a été carrossier pour dedion.

NG

[YVES]

N'est-ce pas l'unique de Dion de la SNCV ?

La caisse existerait toujours (?) à Liège.

[Beyer-Garrat]

AR.6

[Patrick ze rabbit Deludin]

0 - hyprints.gif (10.5 Kio) Vu 8829 fois

J'ai l'intention de reproduire en H0m le De Dion-Bouton qui roula dans l'île de Ré.
J'avais fait un dessin à partir d'un châssis de JM, mais après la sortie du livre sur le train de Ré, nous nous sommes aperçu avec André Artur que j'étais parti du mauvais châssis, ce qui faisait un engin trop tassé en longueur.
Voici donc l'engin corrigé sur châssis JM4 :

(Je ne garantis absolument pas l'exactitude du dessin).

Maintenant se pose le problème de sa numérotation.

André en était arrivé à la conclusion qu'il s'agissait du BDZ 5, dans la série BDZ 3 à 5 mise en service sur le continent entre 1930 et 1932, comme déjà dit précédemment (La Régie Départementale des Voies Ferrées d'Aunis et Saintonge a repris l’exploitation des EC Charentes le 1er février 1929, d'où les lettres "AS" entrelacées).
Mais je viens de m'apercevoir que ça ne "colle" pas.
Les documents connus sont les suivants, concernant la série BDZ.

* BDZ 1 : rien trouvé.

* BDZ 2 :

Il s'agit d'un modèle De Dion carrossé dans les ateliers de Partenay entre 1925 et 1930. Il a roulé sur les EC Charentes, mais il me semble que c'était à titre d'essai.
Généralement désignés "Tartary"après le rachat des brevets.
Les mêmes engins étaient employés par les TDS. En 1939, une partie de ces véhicules a été rachetée par le réseau de l'Anjou (voir le livre "La compagnie des Tramways des Deux-Sèvres" de Pierre Marsault).

* BDZ 3 :

Cet autorail semble avoir été photographié à Saintes-ville. Il a été répertorié sous ce numéro par J-C. Riffaud.

* BDZ 5 :

Pas de doute possible sur ce superbe cliché, pris également à Saintes-ville.
On notera les similitudes entre les deux derniers documents -ce sont les mêmes autorails- qui montrent notamment qu'il y a deux portes côté droit.

J'ai "sauté" le numéro 4, car ici commencent les interrogations.
* Voici un engin mystère :

Impossible sur les cartes postales de deviner sa dénomination, et la forme particulière de l'avant de la toiture prouve bien qu'il s'agit d'un exemplaire différent.
Pourtant, la ressemblance des caisses est manifeste, y compris dans les couleurs (inconnues, sauf le bandeau de caisse, sans doute brun Van Dick). Mais s'agit-il d'un BDZ ?

* et pour finir, le modèle rétais en provenance du continent, dont une photo connue mais pas sous cette forme de support, et une plus rare :

Il n'avait qu'une porte de chaque côté, et une porte centrale à l'arrière (accès à la remorque, sans doute).
Il aurait été carrossé par les Ets Brivin de Niort selon les plans de la Régie, et équipé d'un moteur de Citroën P 45.

Alors, lequel est le BDZ 4 ?
Malheureusement André Artur nous à quitté en mai 2019, et je ne pourrai donc pas essayer de résoudre cette énigme avec lui...
(Les provenance des clichés sont indiquées dans les noms des fichiers).

[YVES]

Joli documentation sur un oiseau rare !!!
Il y aurait des informations dans le MTVS n°21, peut-être les même que celles que tu possèdes...

[Beyer-Garrat]

Un tout petit élément de réponse sur la couleur, tout au moins sur le continent .au musée de la carte postale de Mortagne sur Gironde

Il existe un paravent traitant du train dans la région (celui du milieu)

Il y est écrit qu'après guerre les deux autorails subsistant (arrêt en 1948 il me semble) sur ce tronçon avaient été repeint en jaune pour améliorer leur visibilité
ce qui nous avait surpris avec Cyril (et fait dire que c'était ,mauvaise langue, que nous sommes pour ne pas les confondre avec les fraises des bois !)

Ce qui expliquerait peut être les teintes très claires des autorails sur certaines photos

[Patrick ze rabbit Deludin]

Ah oui, j'avais oublié que nous avions aussi lu cela au même endroit avec Malcolm .
Nous nous étions dit que, lorsque c'était jaune dans un arbre, c'était un canari. Et jaune sur une voie ferrée, un De Dion ...
Effectivement, un jaune sans doute clair (ou peinture passée, mais le matériel est neuf au moment des photos ci-dessus), qui donne un gris très clair en noir et blanc.
Les voies étant parfois en accotement, cette couleur était plus visible, d'autant que les camions au autocars de cette teinte ne devaient pas être légion à l'époque.
Avec les deux phares et les éclairages latéraux de la cabine rouges, on évitait les confusions la nuit.
Et à l'arrière, feu rouge au-dessus de la porte.

[rms olympic]

La photo du BDZ n°5, sans doute tout neuf, est superbe ! Cette petite série livrée à la régie A & S avait vraiment belle allure, malgré la présence du moteur extérieur, typique des différents JM (sauf les modifiés du BA ). La carrosserie est nettement plus agréable que la majorité des différents JM ; seuls ceux de la SNCV et une partie des JM.3 du SE.Anjou, reconstruits dans les années 30 disposaient également, de ces carrosseries élégantes, nettement moins anguleuses et plus arrondis...

L'autorail BDZ n°1 était un Horme et Buire, livré à l'époque aux CF des EC, pour le réseau du département de la Charente Inférieure et reprit par la régie A.S lors de sa création. Il semble ne pas avoir donner beaucoup de satisfaction, malgré plusieurs modifications et, finalement, moyennement utilisé, (contrairement à la Tartary et aux trois De Dion) ; il fut réformé vers 1935... La revue de la FACS (n° 375 en 2016 ) avait d'ailleurs publié une étude détaillée sur les divers modèles d'autorails Horme et Buire, dont celui de la Charente-Maritime;

[chef de gare]

Maintenant se pose le problème de sa numérotation.
André en était arrivé à la conclusion qu'il s'agissait du BDZ 5, dans la série BDZ 3 à 5 mise en service sur le continent entre 1930 et 1932, comme déjà dit précédemment (La Régie Départementale des Voies Ferrées d'Aunis a repris l’exploitation des EC Charentes le 1er février 1929, d'où les lettres "AS" entrelacées).
Mais je viens de m'apercevoir que ça ne "colle" pas.

En fait si ça colle (comme la glue) :-)

BDZ 1 : rien trouvé.

Exemplaire Horme-et-Buire, vous pouvez vous reporter à un article paru dans la revue de la FACS il y a une paire d'années.

BDZ 2 : Il s'agit d'un modèle De Dion carrossé dans les ateliers de Partenay entre 1925 et 1930. Il a roulé sur les EC Charentes, mais il me semble que c'était à titre d'essai.

Non, il s'agît d'un autorail Tartary, qui est resté sur les rails de la régie quelques années.

BDZ 3 : Cet autorail semble avoir été photographié à Saintes-ville. Il a été répertorié sous ce numéro par J-C. Riffaud.
BDZ 5 : Pas de doute possible sur ce superbe cliché, pris également à Saintes-ville.
On notera les similitudes entre les deux derniers documents -ce sont les mêmes autorails- qui montrent notamment qu'il y a deux portes côté droit.

En fait JC Riffaud a sorti le numéro de son chapeau, si vous regardez bien il s'agît du même autorail (les stores en particulier sont dans une position identique).
Prise de vue pour le catalogue De Dion pour la première, prise de vue officielle pour la régie pour la seconde.

Voici un engin mystère :
Impossible sur les cartes postales de deviner sa dénomination, et la forme particulière de l'avant de la toiture prouve bien qu'il s'agit d'un exemplaire différent.
Pourtant, la ressemblance des caisses est manifeste, y compris dans les couleurs (inconnues, sauf le bandeau de caisse, sans doute brun Van Dick). Mais s'agit-il d'un BDZ ?

Il s'agît de la série BDZ 3-4. Les deux exemplaires étaient identiques.

[Patrick ze rabbit Deludin]

* Le BDZ 1 : lorsque j'ai écrit "rien trouvé", je parlais d'iconographie.
Le seul cliché que je connaisse est celui destiné au Tarn-et-Garonne, sans doute photographié chez Horme & Buire, avant sa livraison.
Aucune idée de ce à quoi ressemblait la version charentaise.

* Le BDZ 2 est donc le Tartary. La carte postale semble le montrer lors des essais, puisqu'il n'y a pas de passagers mais beaucoup de "personnes importantes" autour. Il arbore pourtant le sigle AS sur ses flancs.

* Les BDZ 3 & 4 seraient des versions avec l'avant de toiture arrondi dont j'ai passé les 2 vues.

* Le BDZ 5 est sans contestation possible celui photographié en gare de Saintes-ville : j'avais bien vu que le décor était le même... mais pas fait attention à la position des rideaux !
Et Riffaud a donc raconté des fadaises.

Nous restons donc devant l'énigme rétaise car, même en faisant abstraction de la couleur, il ne comporte qu'une porte de chaque côté et non deux.
Voici une vue de l'autre côté au moment où, en 1947, il servait à déposer les rails derrière lui en direction de St Martin, sans possibilité de retour.
Il est déjà en triste état :

De Dion dépose des voies 1947 - Coll Guillory.jpg (90.7 Kio) Vu 8516 fois

Il finira mal...
viewtopic.php?f=2&t=10084&p=378353&hilit=exposition+en+r%C3%A9+de+dion#p378353
Si, comme le disait André Artur, cet autorail a été "importé" du réseau continental de la Régie, il ne peut donc s'agir d'aucun des engins cités précédemment : toiture ou nombre de portes différentes.
Mystère complet.

À moins qu'il ne vient pas de la Régie ...