Les ouvrages du Cabri sont certes intéressants, mais leur durée de commercialisation est hélas souvent encore plus courte que la vie de certaines lignes! Continuons en direction de Rapaloum...
Voici le 3ème tunnel du parcours, côté Est...
La tranchée qui lui fait suite...
Un peu plus loin, une bâtisse bien conservée et entretenue, fermée à clé. Ici, la plateforme s'élargit, laissant place à un éventuel évitement. Alors, était-ce un bâtiment lié à l'exploitation des installations minières, ou une maison forestière construite après la fermeture de la ligne?
Quelques kilomètres plus loin, voici Rapaloum, et deux tunnels se présentent. Celui de gauche passe en courbe sous un éperon rocheux (longueur au moins 200 mètres); la voie ressortait de l'autre côté pour continuer sur qualques centaines de mètres jusqu'à une mine, qui constituait le terminus ferroviaire. Je ne l'ai pas traversé car il est éboulé en son milieu et, dans une région au potentiel sismique non négligeable, mieux vaut être prudent.
L'entrée du tunnel de gauche, vue de l'intérieur.
Celui de droite, très court, mène aux installations de chargement de Rapaloum, où était déversé le minerai en provenance de la Pinouse, arrivé par transporteur aérien. Notons que la fiche d'IFF donnée plus haut en lien fournit une interprétation erronée de ce lieu, en disant que le tunnel de droite est un parcours abandonné suite à une rectification du tracé.
Ici s'arrête le parcours ferroviaire très facile, qui sera prolongé jusqu'à la Pinouse par un sentier de montagne avec des portions très raides. La suite au prochain épisode...