Qualité des charbons

Pour discuter des chemins de fer à voies étroites ou métriques à l'échelle 1, des trains touristiques à voies étroites ou métriques, des manifestations sur ces mêmes réseaux, des expositions de modélisme ferroviaire ...

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Re: Qualité des charbons

Messagepar 130HSP » 01 10 2016 à 09:24

Puisque l'on descend dans les échelles ne pas oublier l'alcool solide ou liquide :(
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Re: Qualité des charbons

Messagepar Saboul » 01 10 2016 à 09:34

Il y a eu aussi les chauffes a l'essence , au gazole , au pétrole , au butane/propane ... mais on est hors topic !
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Re: Qualité des charbons

Messagepar Didierd » 01 10 2016 à 11:38

La fameuse briquette d'Aniche qui était fabriquée à Somain (B S = Briqueterie de Somain) :


On en trouve encore par-ci par-là ; mais plutôt que de les bruler, il vaut mieux les vendre à des collectionneurs pour pouvoir acheter du charbon :ipb-201

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Re: Qualité des charbons

Messagepar Fred de St Amand » 01 10 2016 à 12:05

BS = briquette speciale
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Re: Qualité des charbons

Messagepar panama » 01 10 2016 à 13:14

Un point fondamental n'a été qu'évoqué ici :
Lors de sa conception, la chaudière a été conçue pour brûler quel charbon ?
Un de mes amis, ingénieur des Mines, avait été envoyé en mission il y a 20 ans en Oubequistan pour examiner le cas d'une centrale à charbon qui marchait horriblement mal coté rendement et empestait la ville voisine.
Il tombe sur une belle centrale récente, conçue en Allemagne de l'Est pour brûler du Braunkohle, de la lignite donc.
Bref une centrale DDR standard.
Sauf que justement la mine à coté de la centrale produisait un excellent charbon : quels que soient les réglages, la centrale n'était pas adaptée sans de lourds travaux.

Idem, sachant ma passion pour la vapeur, un de mes clients pakistano-kényans m'a fait visiter une petite laiterie industrielle en brousse qui appartenait à un de ses coreligionnaires.
Usinette très propre où, surprise, la production de vapeur était assuré par un vieux locomobile à bois de construction britannique : manifestement le foyer, à la construction entre les deux guerres, avait été conçu pour une chauffe au bois : je n'ai malheureusement pas photographié ce foyer.

Tout cela confirme ce qu'écrivent ici TDS et d'autres : nos locomotives ne peuvent pas brûler de l'anthracite.

Vive le Chemin de Fer
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Re: Qualité des charbons

Messagepar 130HSP » 01 10 2016 à 14:13

Pour confirmer les dires de Panama les foyers des locomotives des anciens réseaux étaient étudiés en fonction de la provenance du charbon utilisé donc de son rendement. La qualité de la houille était différente entre ce qui venait de Decazeville , la Lorraine , le Pays de Galles etc.
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Re: Qualité des charbons

Messagepar récup'61 » 01 10 2016 à 20:51

Bien sûr, car du charbon en provision on en a en réserve dans le monde et même sur le continent!
Il fallait une sacrée science pour envisager le foyer en fonction de la valeur calorifique du charbon.
Quant à ceux qui ont voulu chauffer avec de la briquette UNION, c'était voué à l'échec. Par contre pour monter ou faire un talon, je pense que s'eut été un bon usage .
Concernant le talon, à l'arrière juste au pied de la porte ou à l'avant contre la plaque tubulaire?
Comment pratiquez-vous?
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Re: Qualité des charbons

Messagepar Saboul » 01 10 2016 à 21:23

Il fallait une sacrée science pour envisager le foyer en fonction de la valeur calorifique du charbon.

Une sacré science mais surtout une exploitation judicieuse de l'expérience et des remarques en provenance des chauffeurs allant quotidiennement "au charbon" !!
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Re: Qualité des charbons

Messagepar Le lampiste » 02 10 2016 à 13:47

Pour les briquettes union au RRR, on a gentiment remercié la dame, on les a ajouté au feu et pffouit...
Attention "Lignite" est un nom masculin!
A la DR, un machiniste rencontré à Schwerin sur une pacific 03 en 1970 se plaignait de la mauvaise qualité du combustible et parlait de lignite.
Curieusement, j'aimais assez l'atmosphère de fumée de lignite qui régnait dans les villes est-allemandes.
:F5
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Re: Qualité des charbons

Messagepar 130T » 03 10 2016 à 11:06

Peut être un rapport avec le sujet : expression entendue d 'un ancien , voyant une fumée trés noire : " Il ne brule pas du cardiff celui la "
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Re: Qualité des charbons

Messagepar 242 GELSA » 03 10 2016 à 22:12

récup'61 a écrit:Bien sûr, car du charbon en provision on en a en réserve dans le monde et même sur le continent!
Il fallait une sacrée science pour envisager le foyer en fonction de la valeur calorifique du charbon.
Quant à ceux qui ont voulu chauffer avec de la briquette UNION, c'était voué à l'échec. Par contre pour monter ou faire un talon, je pense que s'eut été un bon usage .
Concernant le talon, à l'arrière juste au pied de la porte ou à l'avant contre la plaque tubulaire?
Comment pratiquez-vous?


Pour la position du talon, je dirais que cela dépend si le foyer est pourvu d'une voûte ou pas.
-Avec voûte à l'arrière ce qui est bien plus simple à faire et à étaler ensuite.
-Sans voûte, à l'avant pour protéger la plaque des entrées d'air froid.
Pour les entrées d'air par l' entre-ouverture de la porte ou du registre, avec voûte, sans trop de problème puisqu'elle protège la plaque, sans voûte... A utiliser au maximum avec parcimonie!
En grande Bretagne, ils roulent effectivement souvent avec la porte ouverte mais leur machine sont, généralement, équipée, en plus des voûtes, de "fumivor" qui forme une première barrière à l'air "froid" qui reste l’ennemi n°1 de nos foyer.
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Re: Qualité des charbons

Messagepar récup'61 » 08 10 2016 à 19:45

J'ai trouvé cette réclame* pour du charbon bien de chez nous...
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-L'usine existe toujours c'est maintenant une caisserie, on la voit bien en passant avec le train CFF.
Pardon , j'ai dû couper la page en 3 pour vous la présenter, en A4 ça ne passait pas.

En Suisse, réclame = publicité, elle date de juillet 1920!
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Re: Qualité des charbons

Messagepar Saboul » 08 10 2016 à 19:58

#B6
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Re: Qualité des charbons

Messagepar récup'61 » 08 10 2016 à 21:02

Et voici l'histoire:
Le charbon: un bassin houiller s’étend des bords du Léman, entre Lausanne et Montreux, jusqu’à Oron et Sensales/FR. Un très grand nombre de mines ont été exploitées de 1709 à la deuxième guerre mondiale, sur la base de 120 concessions attribuées. L’utilisation de ce charbon sera la cause de la première pollution de l’air sur les bords du Leman. D’autres mines importantes ont été exploitées par exemple entre Colonge et Dorénaz.
… MINES DE LA MÉREUNE (DORÉNAZ) Dév : 5’000 m Déniv. : 200 m
Remarque : anthracite
Source: Mines et carrières souterraines de Suisse romande.
Dans la lettre envoyée à Joseph Dionisotti, de Muralt exigeait encore que ces internés reçoivent un salaire relativement élevé, soient bien nourris, bien logés et surveillés par la gendarmerie valaisanne. Le 27 septembre 1940 déjà, les premiers internés militaires polonais arrivèrent aux mines de Chandoline. Le lieutenant polonais Raspondek était responsable des quarante-cinq internés. Il fut d’une aide précieuse pour l’entrepreneur montheysan, grâce à sa grande expérience acquise aux mines de Kattowitz.
Les mines d’anthracite (charbon) de Dorénaz ont été exploitées durant une centaine d’années. Le gisement principal d’anthracite se trouve au Plan de La Méreune, au-dessus de La Giète (commune de Dorénaz), où trois bâtiments sont encore visibles de nos jours. Les premières extractions ont lieu dans les années 1855-1859, mais la véritable exploitation commence dès 1874 grâce au président de la commune de Dorénaz, Pierre-Maurice Paccolat. La concession du charbon de La Méreune passe en novembre 1913 aux mains du chimiste saint-gallois J. Billwiller, de Goldau, mais celui-ci n’exploite finalement pas le filon.
C’est la société “Dorénaz SA, Charbonnages du Valais à Vernayaz” qui reprend le flambeau en 1917 par la remise en état des deux anciennes galeries à La Méreune. Un véritable village industriel se construit alors au Plan de La Méreune; il accueillera jusqu’à 750 ouvriers, avec trois grands bâtiments et vingt petites baraques. Le charbon est conduit à la briqueterie de Vernayaz grâce à un téléphérique qui relie La Méreune à la gare de Vernayaz, avec une station intermédiaire à Alesse.
Passée la production de charbon liée à l’économie de guerre (1917 jusqu’en 1921), la société Dorénaz SA est liquidée par voie de faillite entre 1922 et 1924. La faillite englobe les mines et la briqueterie, avec un découvert de plusieurs millions de francs. C’est alors la Société de Banque suisse qui reprend les mines et bâtiments de la Méreune.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la société anonyme “Mines d’anthracite de Dorénaz”, sous la direction de l’industriel sédunois Oscar Machoud, relance l’exploitation de l’anthracite. O. Machoud rachète les immeubles en 1941 (logements, cuisine, bains, bureaux, magasin, infirmerie, salle des machines), puis, la même année, la société entre dans le giron de l’industriel montheysan Joseph Dionisotti, détenteur des concessions de Chandoline, Nendaz, Salins, Aproz, Collonges, Veysonnaz, Maragnénaz et Sion. L’administration est concentrée à Monthey où J. Dionisotti dirige aussi une fabrique de chaux vive et sa carrière de “grès dur” de Choëx. Il exploite la mine de Dorénaz jusqu’en 1953, année où celle-ci est délaissée et à partir de laquelle les installations sont laissées à l’abandon. Malgré plusieurs projets de relance de l’exploitation, aucune activité ne reprendra dans les mines de Dorénaz.
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Re: Qualité des charbons

Messagepar 130HSP » 09 10 2016 à 16:37

Extrait du R.Vigerie et E. Duvernay : La locomotive actuelle Dunod 1936

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Pas sur que les ingénieurs de l'époque aient demandés l'avis des chauffeurs
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