Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Au fait, on a retrouvé le graveur à qui l'on doit ces bestioles :
Il hante les expositions en criant "je veux faire du LGB, je veux faire du LGB !".
...et en plus, il le crie en allemand...

N'oublie pas le stégosaurus domestique. Dans l'île,les cheminots l'avaient apprivoisé et "Bébert" s'avérait trés utile pour la manoeuvre des wagons.

YVES a écrit:N'oublie pas le stegosaurus domestique. Dans l'île, les cheminots l'avaient apprivoisé et "Bébert" s'avérait très utile pour la manœuvre des wagons.

...surtout pour desservir les voies de l'îlot du port, à St Martin, qui n'étaient pas accessibles aux locos : plaques trop petites !


Aujourd'hui, on utiliserait les blaireaux, c'est pô ce qui manque...
Surtout l'été à vélo...

Une solution au poil...

Rappel - Le Stegosaurus était bien entendu un clin d'oeil au réseau de John Allen.

Samedi dernier, remise en place du module au musée, avec ses p'tits bestiaux : la visite des gens du musée Ernest-Cognacq, "vrai" musée de l'île (et national, avec ça) s'est bien déroulée, visite commentée des "différentes salles", ce qui fait riche quand on connaît l'étendue des lieux...
Mais le point de vue est toujours aussi chouette... avec les oies Bernache migratrices , ce qui est mieux que "les grands blancs" migrateurs...


Évidemment, je n'ai pas commenté ce qui concerne les bateaux et la pêche, le train m'a suffit.
...et 7 livres de plus ont été vendus ! L'en reste pas lourd...
Bon, je ne vais pas tarder à vous reparler du haquet, car j'ai eu des renseignements complémentaires.

Or donc, j'ai eu la possibilité, après cette présentation privée, d'aller voir les résidus de restes de ruines d'un haquet rétais. Pas fait de photos car les morceaux sont noyés parmi d'autres bouts de bois usinés de provenance diverse. Il y a jolie belle lurette que les roues ont disparu et le tout est progressivement digéré par le sol dans un endroit plutôt sombre et quelque peu envahi de ronces .
Mais, cela m'a tout de même permis de compléter mon dessin initial qui, sans être faux, a gagné en précision :
Le treuil, situé à l'arrière, permettait de tendre une corde par dessus les barriques , les empêchant ainsi de rouler durant le transport. Il y a fort à parier qu'en plus elles étaient calées, peut-être par des coins de bois cloués puisque les longerons sont en bois (le reste aussi, d'ailleurs).
Ce treuil était muni d'au moins un crochet fiché perpendiculairement dans le tambour, ce qui permettait d'amarrer la corde, et d'une roue à cliquet histoire que ça ne se débine pas pendant le transport . Tiens là, j'aurais pu faire la photo en plus du croquis de terrain vite fait... .
Le treuil était actionné à l'aide d'une sorte de barre à mine dont la forme peut laisser supposer qu'elle permettait aussi de "manœuvrer" les barriques sur les longerons puisqu'il fallait les tourner de 90°, au moins pour certaines (voir CP).
Donc voilà ce que ça donne :


Bon, c'est sans échelle, mais la référence d'un mètre (l' "échelle à morpions" chère aux archéologues...) vous permet d'en déduire les cotes pour votre taux de réduction.
Ah et puis tant qu'on y est, voici la dimension des barriques de chez moi : coup de bol, j'en ai toute une boîte de différentes couleurs et dimensions, et ces dernières correspondent, pour le H0.


C'est pourtant une production allemande.
Pour les roues, j'ai dessiné le Ø de celles que j'avais en réserve.
Demain (et pis les jours suivants), la miniature !

Voilà le dessin à l'échelle H0. Enfin sur le papier, parce qu"à l'écran, évidemment...
Comme d'hab, il faut imprimer la feuille en supprimant les marges de l'imprimante pour que le dessin soit à l'échelle : si le trait pointillé apparaît verticalement, c'est que c'est... trop petit !
Déjà que c'est pô grand...


Haquet... l'histoire...
Bon, j'ai avancé, je vais vous montrer ça, le temps de développer les photos .

Les différentes pièces constitutives sont prêtes :


Pour réaliser l'essieu arrière et ses suspentes métalliques, en place sur la photo, je n'ai pas essayé de percer bien perpendiculairement et régulièrement un carré de 3,5 mm de largeur : j'ai fait des stries au tiers-point dans un carré plus petit et j'y ai emprisonné les tiges de laiton avec un morceau de feuille de plastique collé contre. À cette échelle, ça fait illusion, le tout étant que la tige ne dépasse pas de la strie, sinon le morceau rapporté laisse un jour.
Après, il m'a fallu mettre en place les roues (sans les coller, car va falloir peindre...) pour pouvoir enfoncer les tiges juste ce qu'il faut dans les trous faits sur le châssis. Grand moment de solitude , puisque le châssis doit être près du sol et parallèle à celui-ci :


Bon, j'ai un peu vrillé le châssis, mais c'est corrigé depuis.
L'essieu avant a reçu son axe de pivotement et la bande de métal qui va suspendre le châssis à l'axe. 'Va falloir régler ça en hauteur en tenant compte la-aussi du Ø des roues pour être le plus parallèle et le moins de travers possible : ça promet quelques jurons bien sentis... .
Sur le cliché, on voit que cette pièce est trop longue, elle sera raccourcie lorsqu'elle sera en place.
Pour le moment, tout cela est au séchage : je me suis dit que le plus gros de la peinture serait plus aisé à faire avant le montage final... . On terminera par le vieillissement.
Toutes les pièces de plastique blanc sont striées à la lime pour faire "ressortir les veines du bois".
Les 4 suspentes de l'essieu arrière sont en laiton de Ø, euh... pas beaucoup .
La suspente de l'essieu avant et toutes les bandes de renfort métalliques sont en... métal : un tube de pommade en alu (contre les piqures de moustique ) m'a servi de matière première.
Colle cyanoacrylate ou plastique selon les cas.
Et maintenant, graudodo le lapin !

j'viens de recevoir le livre, j'ai hâte de lire
Merci Patrick

...et merci à André Artur

Ça avance !


J'ai récupéré les brancards et le cheval de la charrette dont j'avais déjà emprunté les roues. Celles-ci sont un peu légères du point de vue nombre de rayons : sous la charge, en réalité, j'aurais eu peur que les roues pètent !!!
Le levier est en place à l'arrière, planté dans un trou du "châssis" : J'ai vu ça sur la maquette naïve du musée.
j'ai encore pas mal de finitions à faire, notamment renforcer au niveau de sa fixation sous le châssis le "V" à l'envers qui supporte le train avant : la cyano ne suffit pas, ça fait 2 fois que ça se décolle .
Y'aura aussi la rampe de chargement -je sens encore le truc facile ...- et évidemment l'employé de la distillerie Margotteau qui conduit l'attelage jusqu'à la gare, dans la poussière du chemin blanc formant la départementale 15...
Une autre époque...

Bonjour Patrick,

la cyano ne suffit pas, ça fait 2 fois que ça se décolle .

Et si tu enduisais ton plastique d'une couche d'apprêt avant de le coller...
Autrement tu peux aussi utiliser du diluant cellulosique

Que ta journée soit belle.
Nathalie

bonjour Nathalie

Le problème est que je colle de l'alu sur du plastique.
Mais depuis mon précédent message j'ai avancé : mes photos ont toujours... "un certain temps" de retard...
Les solutions et les photos arrivent ce soir, par le prochain train...

Hop ! Les photos promises.
Donc pour que ça tienne, il suffit de faire comme en réalité, comme toujours : percer les différentes pièces en contact, et mettre une vis et un écrou au travers avec les rondelles qui vont bien !!!
Bon d'accord, à cette échelle, un trou Ø 0,3 et une tige de laiton (ou d'alu) du même Ø et le tour est joué : les tiges traversent réellement les pièces, elle sont collées par infiltration à la Cyano :


Méthode utilisée pour la bande métallique soutenant les longerons sous l'essieu avant, et en renfort sur les brancards.
Cette fois ça tient, et voilà ce que ça donne :




Me reste à faire la rampe de chargement, ce qui devrait être achevé sans la peinture dans la 1/2 heure qui vient.
Et un petit vieillissement de tout ça.
Et puis les barriques, dont la couleur de bois et la peinture des cerces ne me satisfont pas : 2 pineaux de plus et je devrais moins trembler, mais 'faut que je trouve une autre solution applicable par tout le monde...