Les Forums de Passions Métrique et Etroite !!

Avant de commander les automotrices Billard, un extrait du journal Ouest-Eclair, du 8 septembre 1932, annonce que les T.I.V. ont accepté de tester une automotrice Corpet-Louvet à huile lourde.

Qui saurait quel est le type ce prototype ?...
Merci.

Pourquoi Decauville ......alors que l' extrait du journal parle de Corpet Louvet.

Là, je mérite un gage .
Un paquet de copies en plus à corriger !...

Donc, qui en saurait plus sur cette mystérieuse automotirce Corpet-Louvet. Merci.

On ne te demande pas d'etre maso........Comme gage, tu commences par changer le titre qui prête à "confusion"....

Oui, change le titre avant que ce soit repéré par tes élèves

Corpet Louvet est bien listé dans le tome 5 des Autorails de France , mais uniquement avec un prototype VN de très gros calibre.

YVES a écrit:Là, je mérite un gage .
Un paquet de copies en plus à corriger !...

Donc, qui en saurait plus sur cette mystérieuse automotirce Corpet-Louvet. Merci.

Noooon!! Trop dur le gage.

De plus ton clavier joue des tours, ou est-ce l'ordre du "R" qui est arrivé à la main gauche après l'ordre du "I" à la main droite. (ça m'arrive souvent)

Sixtifs a écrit:Oui, change le titre avant que ce soit repéré par tes élèves

Corpet Louvet est bien listé dans le tome 5 des Autorails de France , mais uniquement avec un prototype VN de très gros calibre.

Mes recherches sur la toile - pas forcément exhaustives - aboutissent à la même conclusion.

C'est bien pourquoi cette automotrice Corpet-Louvet m'intèresse. A quoi pouvait-elle ressembler ? Quelles étaient ses caractéristiques ?...

As tu interrogé les Corbak's

L'historique de Corpet Louvet sur le site IRS (une introduction et 3 chapitres) ne parle pas d'autorails, mais montre un dramatique creux de production vers 1935.
Corpet Louvet a donc testé à cette période les possibilités de diversifier sa production avec des autorails.
Des protos à voie normale ont été construits, et il est logique de penser que C.L. a testé le marché en faisant diverses propositions.
Mais les propositions ne se transforment pas toujours en commandes.
http://www.irsociety.co.uk/Archives/27/CL_1.htm
http://www.irsociety.co.uk/Archives/27/CL_2.htm

Sur le site de R. Arzul, il y a une description des autorails VN, "similaires aux autorails des chemins de fer Danois", système Fritch, de Corpet & Louvet, avec un plan :
http://roland.arzul.pagesperso-orange.f ... divers.htm
Le "hic", c'est que ces engins sont vraiment trop gros pour être transposés en voie métrique. Pourtant, ils ont fréquentés les voies VN d'Ille-et-Vilaine : "ils auraient été affectés au dépôt de Rennes sur les relations Rennes-Saint Malo, Rennes" sur l'Etat !
- Plus, correspondance ferroviaires : http://fr.1001mags.com/parution/corresp ... integral-0
L'enquête continue !


PS : railcar Fricht Vulcan, quasi-métrique (1067mm) en Autralie :
https://en.wikipedia.org/wiki/NZR_RM_class_%28Vulcan%29
Le gabarit ne conviendrait absolument pas sur un réseau tramway, tel que les TIV.

En fait début octobre 1934, il y a bien des essais d'une automotrice Diesel (ou "à huile lourde" suivant terme de l'époque), mais il s'agissait d'une Automotrice Brissoneau et Lotz, Diesel-électrique de 135 cv, destinée, avec quatre similaires, au SE-Anjou.

Suivant un article de "ouest éclair" du 7 octobre 1934 et reproduit par diverses sources, l'engin effectua un aller & retour de Rennes à Fougères où, le Flaman enregistreur le confirma, la vitesse de 70 km/h fut atteinte sans difficultés ; les autorités participant à cette présentation, furent également séduits par le confort de l'autorail... Cependant, ce furent des automotrices modernes Billard, type A 150 D, qui furent livrées en 1937/38, au nombre de six (4 autres supplémentaires le seront, mais en 1947/48) et les trois autorails Verney (1932) modernisés avec montage de moteurs Diesel.

Autorails Corpet et Louvet en voie normale :
Avant de revenir aux voies étroites, j'ai retrouvé sur une Vie du Rail de 1953 (numéro spécial autorails) que se sont deux autorails imposants qui furent livrés en 1937 aux Chemins de fer de l'Etat. Ces autorails Diesel électriques puissants (2 groupes totalisant 550 cv) disposaient d'une chaudière afin de permettre le chauffage de deux voitures remorqués et étaient inspirés de motrices Danoises !
Ces autorails, comme pas mal de prototypes ou petites séries, n'ont pas du rouler bien des années. Il faut cependant signaler qu'une caisse totalement déséquipée (bogies, moteurs, aménagement) servait de magasin annexe à l'atelier du dépôt de Trappes, entreposée à l'extérieur côté Versailles. Je l'avais vu vers 1964/65, mais j'ignore quand elle fut détruite... Un petit dessin sur cette même Vie du Rail permet d'en apprécier les dimensions.

Rebondissement dans l'affaire qui passionne les foules : le prototype d'automotrice Corpet, avec un moteur à huile lourde.
Corpet ayant pris la licence danoise du moteur Fritch, il n'était plus possible à l'entreprise de livrer le prototype métrique, proposé en 1932, qui devait être équipé d'un moteur Panhard. Le Conseil général de l'Ille et Vilaine délibéra sur cette question lors de sa session d'avril 1934 - la suite ici :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... t%20corpet
- L'automotrice métrique resta dans les cartons du bureau d'étude des ingénieurs Corpet, contrairement aux 2 autorails VN livrés à l'Etat.
- Les TIV achetèrent des Billard.
- Corpet rata sa reconversion vers le locotracteur diesel et l'autorail, contrairement à Decauville.
Affaire à suivre ???