Je parle du milieu du bâtiment, où l'on utilise beaucoup de matériaux différents, béton ou mortier de chaux ou de ciment, argile (tuiles, briques), tuyauteries en plomb, cuivre ou acier, PVC, charpentes métalliques, fils électriques... Donc là, le terme de "déconstruction" a réellement un sens.
Les journaleux nous ont effectivement mis ce mot à toutes les sauces, parce que c'est nouveau et que ça fait riche, sans doute.
Pour une loco à vapeur, il est certain que les anciens découpaient de l'acier ou de la fonte en majorité, mais il est aussi certain que tous les accessoires en bronze ou laiton moulé étaient réemployés : volants divers, manos, leviers, ... Quant à l'acier, il retournait aux hauts fourneaux : on n'a rien inventé.
Par contre, une loco moderne, comme les suisses récemment détruite, il y a bien déconstruction avec séparation des éléments de nature diverse.
Même s'il y a des contre-exemples :
viewtopic.php?f=2&t=8496&hilit=d%C3%A9molition+suisse&start=450#p511634Mélange le verre, l'acier et l'alu, c'est une aberration, sans parler des risque que ça fait encourir aux manipulateurs. parce qu'après, faut trier à la main.
Tiens, un mot à apprendre aux journalistes : "valorisable".
Non mais parce que "recyclable", c'est devenu d'un banal...
Ça me rappelle un certain jour de décembre 1999, où Philippe de Villiers a expliqué devant les micros de toutes les chaînes de TV ce qu'était le phénomène de surcote lors d'une marée. Écroulé, le lapin rétais
!
Et on a entendu parler de surcote pendant des mois, alors que ça n'est pas forcément lié à un coefficient de marée important... Je suis sûr qu'ils ont encore cette confusion dans la tête.