C'est exact, mais je parlais belge.
Je ne parle pas le suisse, je n'en ai pas les moyens

.
Donc, pour revenir à la "démolition" du viaduc, outre le fait qu'on ne récupère rien, ce sont les voûtes qui poseraient problème si elles étaient démolies à l'explosif, car ça tombe n’importe où, et la vallée n'est pas large. Et elles risquent de déstabiliser les piles, qui peuvent tomber en se couchant sans qu'on puisse maîtriser leur mouvement de chute, voir entrainer le fameux "effet domino".
En vertical, on sait faire. D'ailleurs on le fait pour les cheminées d'usine ou des immeubles en milieu urbain, je n'apprend rien à personne : tout le monde a vu des vidéos spectaculaires. On appelle ça le foudroyage, par analogie à ce qui se fait dans les carrières souterraines : ça correspond à une chute verticale maitrisée (pour combler le trou, dans le cas d'une mine). Mais il y a un gros travail de préparation avant, car il faut fragiliser la structure aux bons endroits. Dans le cas d'immeubles, il ne reste généralement que la structure.
Le nouveau viaduc en béton, je le trouve élégant et pas trop massif avec son seul pilier central (bon, c'est vrai que je suis "bétonneux" de métier, mais j'essaie d'être objectif

).
Si les constructeurs du viaduc en pierre avaient connus ces techniques (le béton armé était balbutiant à la fin du XIXe siècle), nul doute qu'ils les auraient appliquées, c'est bien plus rapide.
Quant à la pérennité... on verra dans 150 ans

.