Rendez vous des passionnés des trains à voie étroite ou métrique, qui souhaitent un endroit pour discuter, pour se rencontrer, sans se prendre la tête et dans la bonne humeur !
Pour discuter des chemins de fer à voies étroites ou métriques à l'échelle 1, des trains touristiques à voies étroites ou métriques, des manifestations sur ces mêmes réseaux, des expositions de modélisme ferroviaire ...
Donc le mystère de l'autorail démoli à Persan-Beaumont reste complet...
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont Pape de la Tyrphonisation et du ponçage des stries. "Striez striez, On en tirera toujours quelque chose!" http://photos.tyrphon-trains.fr/.
D'abord, merci tous les contributeurs, passés ou actuels à propos de ces autorails.
Je vais tenter de reprendre et de synthétiser les différentes informations sur 4 autorails. Avec une petite idée derrière la tête... Puisque l'autorail est à la mode sur le CFBS, pourquoi ne pas retracer l'histoire des engins qui ont fréquenté le réseau des bains de mer du temps de la S.E. , puis des CFTA.
Mais... En fait, c'est un des 2 "corbeaux" des Côtes du Nord qui a allumé la mèche en premier, avec l'OC1. Je vous recommande vivement la lecture du récent Hors-Série sur "Les autorails De Dion-Bouton OC1". http://chemin-fer-baie-saint-brieuc.fr/ ... &Itemid=73 Au sommaire : 1) Origines, 2) Arrivée sur les CdN, 3) Carrières sur les CdN, 4) Utilisation sur le réseau Breton, 5) Fin de carrière commerciale, 6) Carrière touristique, 7) Modélisme, 8) Les OC2 - l'évolution des OC1, 9) Caractéristiques en 1958, lexique, sources, bibliographies.
En janvier 1958, l'OC1 X158 quitte la Bretagne pour la baie de Somme. A cette occason, j'ai entendu parlé d'un rapport d'un responsable de la S.E., sur les autorails stockés sur le réseau breton, et lequel envoyer sur le réseau des bains de mer. J'aimerais en savoir un peu plus .
Arrivé à Saint-Valery, le X158 fit un détour par l'atelier. Il en ressorti propre comme un sous neuf ! Peinture extérieure refaite, mais aussi sans doute intérieur : les postes de pilotage restaient vert d'eau, tandis que le compartiment passager est repeint en beige/créme. Le 23 juillet 1971 Bernard Bary réalisa une suberbe photo en gare de Noyelles.
A ce propos, voici le témoignage de NG-Brittany : "Effectivement, le X 158 a subit une révision complète aux ateliers de " St Valéry. Pour simple preuve, alors que j'étais comme agent matériel au relais traction de Trappes, je l'avais vu passer, accompagné de la remorque R6 (ex autorail TIV de 1938, cédé comme remorque au SE/RB): tous les deux étaient dans un état lamentable: banquettes lacérées, portes internes défoncées, fils électriques arrachés... comme quoi un certain vandalisme n'est pas nouveau ! C'est donc avec une vive satisfaction que, quelques mois plus tard, je l'avais revu, impeccable et rutilant à Noyelles. Dans les derniers mois, le "mixte quotidien" était souvent remplacé par un autorail (en principe le X 158, mais parfois le M 42, qui lui aussi, avait subi un petit lifting, en particulier pour des sièges plus confortables); hors le jour de ma dernière visite au SE, avant... transfert au CFBS, où le X 158 remplaçait le mixte, un retard important du train SNCF, permit au X 158 de filer à très bonne allure, avec une suspension plus que convenable." L'archarnement des responsables des CFTA-Baie de Somme, dont Mr Houard chef de dépot, à maintenir un matériel en bon état (rénovation du M42 en 1970, du locotracteur 352, de 4 voitures), contraste d'ailleurs singulièrement avec ce qui se passa ailleurs sur d'autres réseaux (on en reparlera).
Finalement, ce fut le X158 qui assura le dernier train régulier sur Cayeux.
Le X157 arriva à Saint-Valery dans l'espoir de son utilisation sur un réseau touristique que l'AJECTA souhaitait créer sur la ligne des CFD-Lozère.
La photo est aussi de B. Bary, très impliqué à l'époque dans la création de ce CF touristique en Lozère. Il est aujourd'hui toujours au CFBS, garé dans le "hangar de l'avenir".
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...
Essai de synthèse. Un plan qui résume leurs caractéristiques.
Un petit tableau sur leur histoire.
Quelques photos. Sur le réseau des Flandres. Le 401 à Steenvoorde.
Ce serait bien si quelqu'un pouvait précisément dater l'accident qui abouti au retrait de service de cette automotrice. Elle est déjà passablement cabossée sur la photo...
Une belle photo du 402 dans la nature et les herbes folles, p. 248 du livre de Claude Wagner, "Les petits trains de c'h Nord".
Dans l'Oise, Persan-Beaumont – Ercuis. Persan-Bomont, 1957.
Le 412 à Ercuit, en 1952.
Le 412 à Persan-Beaumont en 1952.
Enfin le 412, en fin de carrière à Neuilly-en-Thelle, photographié par Ch. Schnabel.
L'avant est cabossé. La carrosserie au niveau du boggie a subit une amputation. Un lecteur sait-il pourquoi ? Les 411 et 412 terminent leur carrière dans l'Oise à l'état de ruine... Dans le n°314 de "Chemins de fer régionaux et tramways", Claude Wagner raconte la fermeture de la ligne Beaumont-Ercuis : "Nous venons d'apprendre la suppression de la ligne à voie métrique Beaumont-Ercuis à dater du 1er janvier 1959. L'exploitation par fer a cessé en juin 1958 pour des raisons techniques : autorails en panne. Déjà en décembre 1957, les deux autorails assurant le service de la ligne étaient tombés en panne et la vapeur avait repris du services pendant la semaine de Noël. (...) Au mois de juin, c'est le drame : l'autorail est à nouveau en panne, et la maison berliet ne peut plus assurer le service des pièces détachés pour ces moteurs qui datent de 1932. Un autocar VFIL vient du Nord pour assurer le service, mais ce dernier à bout de souffle, tombe en panne (...) Une nouvelle fois à Neuilly-en-Thelle, on ressort la dernière 031T de la remise (...). La machine est sans surveillance : la vapeur fuse de partout et l'eau arrive mal, si bien que lorsque l'équipe de conduite revient à la machine, le foyer est grillé et la carrière de la machine terminée. (...) Cependant, il faut assurer le service ; un car chausson est loué à un garagiste de la région (...)."
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...
Pas étonnant que les ateliers de Saint-Valery-Canal eurent du travail avec l'arrivée de ces autorails. Le n°663, du 21 septembre 1958, de la "Vie du rail" montre justement le levage d'un d'entre-eux, le M41 logiquement.
Question : De quel moteur s'agit-il vraiment ? La Vie du Rail parle d'un Willème 180 ch, Claude Wagner d'un Willème 6 cylindres 150 ch, et 031 SACM d'un Berliet de 115 ch. Toutes les automotrices furent-elles remotorisées (ce que je crois) ? Ou juste quelques exemplaires (N° ?) ? Et avec quel moteur ? Donc, des des Willème 6 cylindres de 150 ch (merci de la réponse, voir plus bas ).
M 41 Le M 41, photographié à Cayeux, en septembre 1963, par J. Bazin...
... et à Noyelles, un peu avant la fin du réseau de bains de mer, par le lampiste .
Le M 41 est facilement identifiable grâce à ses feux supplémentaires sur ses 2 faces. Les deux photos mettent aussi en évidence une évolution de la livrée des autorail VFIL. Arrivés sur le réseau avec un enjoliveur couleur aluminum, séparant le rouge du crème, cet accessoire disparaît, il est remplacé en fin de carrière par une bande noire peinte.
M 42
Le M 42, longtemps garé à Noyelles avec lle M 31. Sur cette photo, on remarque bien une particularité : le compartiment moteur dispose d'une porte à simple battant, sur les M 41 et 43, elle est a double batttant.
Et lorsqu'il était toujours en service, à Noyelles, prêt pour un départ simultané avec le M 43, vers Saint-Valery et Le Crotoy.
M 43 Encore une photo du Lampiste .
Pour l'aménagement intérieur : vert sapin du plancher aux fenêtres, vert pale au dessus des fenêtres, banquettes en bois jaune citron. Et pour le M 42, à partir de 1970, des siéges-fauteuils, un peu comme sur l'OC1.
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...
Toutes les compléments d'informations seront les bienvenus. Je crois qu'il reste beaucoup à voir et à dire. J'aimerais bien retrouver des témoignages sur la conduite de ces autorails de la part des ceux qui ont rencontré leurs conducteurs. Et des impressions des voyageurs, sur les banquettes en bois couleur jaune citron, pas trop tape-cul ??? C'est à vous !
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...
Le X 158 partit faire un séjour en CORSE et c'est tout à fait fortuitement que j'ai pu le photographier chargé, la caisse sur un wagon , les bogies sur un autre, un jour de 1973 sur le port de Marseille en attente de déchargement et d'embarquement.
BILLARD a écrit:Le X 158 partit faire un séjour en CORSE et c'est tout à fait fortuitement que j'ai pu le photographier chargé, la caisse sur un wagon , les bogies sur un autre, un jour de 1973 sur le port de Marseille en attente de déchargement et d'embarquement.
Photos très intéressantes ! Sais-tu un peu plus précisément à quel moment tu les as prises ?
J'en profite pour replacer deux photos extraites de mon site et prises à Bastia en avril 1973:
Les deux OC1 n'ont-ils pas fait aussi un séjour à Gray?
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont Pape de la Tyrphonisation et du ponçage des stries. "Striez striez, On en tirera toujours quelque chose!" http://photos.tyrphon-trains.fr/.
Pour la motorisation, les 3 autorails VFIL virent leurs moteurs Berliet de 115 ch remplacés par des Willème 6 cylindres de 150 ch lors de leur arrivée sur le Réseau des Bains de Mer, ce qui correspond à la photo de La Vie Du Rail. Les OC 1 étaient équipés de moteurs Willème 8 cylindres de 180 ch. Seul le X 158 a fait un séjour à Gray après la courte expérience Corse.
BILLARD a écrit:Le X 158 partit faire un séjour en CORSE et c'est tout à fait fortuitement que j'ai pu le photographier chargé, la caisse sur un wagon , les bogies sur un autre, un jour de 1973 sur le port de Marseille en attente de déchargement et d'embarquement.
Photos très intéressantes ! Sais-tu un peu plus précisément à quel moment tu les as prises ?
4 février 1973....heureusement c'est marqué sur le cadre de la diapo!
C'est donc deux mois plus tard que j'ai photographié le x158 sur cales à Bastia. J'ai dit aux gars des CFC qui travaillaient dessus: - En décembre dernier, je l'ai vu rouler dans la Somme. Ils m'ont répondu: -Ils auraient mieux fait de le garder et de nous en envoyer un neuf.
Quand je pense qu'à l'époque, il était question d'envoyer les voitures Somme en Corse pour constituer une rame touristique! Les corses ont considéré ça comme une marque de mépris.
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont Pape de la Tyrphonisation et du ponçage des stries. "Striez striez, On en tirera toujours quelque chose!" http://photos.tyrphon-trains.fr/.
Qu'est-ce qui est difficile à réaliser en modèle réduit? Un corse (sans majuscule)?
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont Pape de la Tyrphonisation et du ponçage des stries. "Striez striez, On en tirera toujours quelque chose!" http://photos.tyrphon-trains.fr/.