A LA RECHERCHE D'UN QUARTIER FERROVIAIRE : ROCOURT, SA GARE ET SON DÉPOT.
Voici quelques photos, comparées aux documents historiques de Mr tyrphon, pour vous montrez comment une gare, puis une friche ferroviaire, furent éffacées du paysage urbain. Enfin, pas tout à fait...
Pour arriver à la gare de Rocourt, les saint-Quentinois prenaient le tramway.

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Voici le site aujourd'hui.
On reconnait toujours à l'arrière plan, un café, aujourd'hui une banque, avec une publicité murale pour la bière des 2 cigognes
(si, si regardez bien ! dans l'axe du trotoir). Le passage à niveau coupait la rue en biais juste aprés la voiture grise.
Autrefois, le passage à niveau ressemblait à ça.
Demandez à un jeune, aujourd'hui, il ne connait plus que ce lotissement.
Le PN a été rasé, les voies sont déposées, l'autorail est ferraillé depuis longtemps...
Il ne subsiste que la maison à l'arrière plan. En fait Mr Tyrphon est passé par là juste aprés la construction des petits immeubles sur la gauche.
Et l'emplacement du dépot, rasé, est un terrain qui retourne à la friche. La voie du Vélu (VN) passait sur la gauche, le long des arbres.
Alors restait-il une petite chance de retrouver des vestiges ?
Inoui ! Les traverses sont toujours là, au bord de la plateforme du Velu. Elles servent de bordure à la pelouse, incontestablement c'est de la voie normale.
Stoïque, un poteau télégraphique monte toujours la garde, nostalgique de ces locomotives à vapeur si polies qu'elles ne manquaient jamais de le saluer d'un vif coup de sifflet.
Et surprise...
Vous voyez la remise, visez la base du mur, juste au niveau de la plateforme de voie
Miracle

, un gond des portes de la remise résiste encore et toujours
Enfin la plate forme du cambraisis est un chemin piétonnier.
Au début du XXéme s., mieux valait avoir un bon chauffeur et du "gaz", la rampe monte sec, et enchaine sur une courbe serrée : l'endroit idéal pour planter un chou !!!