Tout en refusant d'endosser la pelure du vieux c.., c'est donc encore l'illustration du défaut de culture dans les générations actives jeunes et moins jeunes, et qui n'ont pas/plus le réflexe de conservation : que ce soient les gestes techniques, les informations de toute nature, leur collecte, leur préservation, et leur transmission : ce n'est plus intégré dans les fonctionnements "évidents" ni dans l'éducation de base.
On passe rapidement d'un truc à l'autre, on zappe, on baigne dans une logique où tout ce qui a plus de 6 mois est déjà obsolète... il est donc "presque normal" que de telles catastrophes industrielles surviennent.
Ce qui est encore plus indéfendable, c'est qu'aujourd'hui on ne peut plus prétendre ignorer que le monde du chemin de fer intéresse du monde : passionnés, historiens, chercheurs, musées / écomusées.
Le minimum en la matière aurait consisté à "faire de la place" non pas dans la précipitation, mais dans l'intelligence, en prenant préalablement contact avec le tissu associatif, avec la Fondation du Patrimoine, avec qui vous voulez, en bref en se comportant non pas comme un gestionnaire étriqué, mais comme un gestionnaire éclairé. Il me semble qu'autour des CP, et sans chercher spécialement, se trouvent déjà toutes les intelligences nécessaires : associations de préservation bien connues, amateurs, spécialistes, etc.
Cette destruction est totalement
indéfendable.
