Petit train de Cerdagne ( Train Jaune )

[Large]

Et la voie, où en est-elle ?
Si je me souviens bien, les lourdes Stadler n'ont pas aimé le fort léger rail double champignon et les amorces de courbes serrées sans raccordements paraboliques.
Mais il parait que c'était une affaire à saisir, du fait d'une commande groupée avec le matériel de Montserrat (ou de Nuria ?).
Alors, faut-il commander du matériel léger pour mauvaises voies, comme les Billard en leur temps ?

Merci pour ce message . Il faut savoir que le rail à double champignon ne tolère que les grandes roues.
Le rail subit des ondulations.
Il m'a été raconté que sur le réseau breton les équipes de voies tapaient sur le rail pour rectifier le profil.
Ce rail à été abandonné sur la ligne Carhaix-Guingamp convertie au rail vignole de 46 kg au mètre entre 1962 et 1964. La section Carhaix- Port de Carhaix à double voies à été également équipée en rail vignole sur une des deux voies à cette époque.

[Tyrphon]

[
En Cerdagne pas de rails DC, mais du Vignole.

Ah oui ! Toutes mes confuses !

Donc, une partie de ce que je disais tombe. Je confondais avec la "grande" ligne du Puymorens, empruntée le même jour de 1973 :

Rail DC et caténaire polygonale Midi. C'était prerque aussi pittoresque !

[DYBA 78]

Merci pour ce message . Il faut savoir que le rail à double champignon ne tolère que les grandes roues.
Le rail subit des ondulations.
Il m'a été raconté que sur le réseau breton les équipes de voies tapaient sur le rail pour rectifier le profil.
Ce rail à été abandonné sur la ligne Carhaix-Guingamp convertie au rail vignole de 46 kg au mètre entre 1962 et 1964. La section Carhaix- Port de Carhaix à double voies à été également équipée en rail vignole sur une des deux voies à cette époque.

A charge à l'essieu égale, le diamètre de roue ne change rien à la répartition des masses, heureusement !
Le contact roue/rail se fait théoriquement sur une ligne, ou au pire un point. Il y a effectivement une déformation plastique très locale au contact, mais quasi indépendante du diamètre de roue du moins dans les dimensions courantes utilisées. A moins qu'elle soit vraiment de très très petit diamètre, ce qui la rendrait inutilisable en pratique puisqu'elle tournerait bien trop vite. Et de là à dire que ça déformerait plus les rails, les légendes ont la peau dure !

Quand à (re)dresser un rail en tapant dessus... A part le marquer au risque de créer des points de faiblesse, voire de le casser ! Les fers DC d'origine étaient fragiles, et tenaient moins bien que les Vignole en aciers plus récents, et les barres étaient plus longues, donc moins de joints. Et moins d'entretien que les cales et coussinets.
Ce qui compte aussi, c'est l'espacement entre les traverses, à adapter suivant l'inertie verticale du rail et les charges à l'essieu.

Si les rails DC ont été remplacés par du Vignole, c'est surtout qu'ils étaient usés et vieux, en plus d'être obsolètes, et que le renforcement du profil devenait nécessaire sur les sections fortement circulées.

Jacques

[DYBA 78]

Au chemin de fer du Puy de Dôme qui utilise les mêmes rames, mais équipées d'une crémaillère, il y a eu un déraillement. Le module centrale n'a pas bougé. Le bogie avant et aval puisque la rame descendait, est sorti de la voie sur l'aiguille d'un croisement.
Mes respects à l'équipe de la Z 152 qui a pu gérer la situation de détresse.

Au Puy de Dôme, talonner un appareil de voie à crémaillère amène immanquablement à tout casser et dérailler... Ca ne pardonne pas. Seul le bogie de tête a déraillé parce que ça s'est arrêté rapidement !

Quand à l'incident de Cerdagne, utiliser le frein pneumatique aurait évité tout... Sans parler du magnétique.

Jacques

[monplaisir]

Entre Font Romeu et Mont Louis ces derniers jours...