@ Diabolo : Encore une belle archive qui montre que les 3 arrêts de Germigny, Soulangy et La Périsse ont été mis en service finalement peu de temps après l'ouverture de la ligne à l'exploitation. Par contre je ne m'explique pas bien les raisons de ce rabais. Peut être était-il dû, comme je l'ai observé sur les CFD en Charente-Inférieure, au fait que le tarif kilométrique pour ces arrêts était calculé depuis, ou jusqu'à, selon le sens, les gares encadrantes, ce qui ne faisait pas l'affaire du passager dont le billet se trouvait majoré des un, deux ou trois kilomètres qui séparaient la halte de la gare suivante. D'où réclamations, pétitions, etc, etc...
@ BG : Ca me parait bizarre que la ligne SE soit à cet endroit (flèche jaune) en accotement :
- Cela lui impose au moins une courbe de petit rayon qui ne me parait guère compatible avec le reste de son tracé;
- Son installation en accotement ne concernerait que ce passage sur tout son parcours, qui est partout en site propre;
- Son passage à cet endroit en accotement est contredit par l'archive de la gare de Levet mise en ligne par Diabolo.
Conclusion provisoire, et ce serait une découverte :
Il pourrait s'agir d'un chemin de fer agricole installé pour les besoins du grand domaine de Soulangy qui s'étendait autour du château du même nom. En effet, une rapide et incomplète recherche sur ce domaine nous apprend qu'il était déjà important dans les années 1830-1840 et qu'il a participé au développement de la race bovine charolaise dans le cadre des recherches et croisements effectués sur cette race à viande dont la zone d'élevage ne s'étend pas que sur la région de Charolles mais aussi sur la Nièvre, le Cher, l'Allier, etc...On trouve d'ailleurs toujours de nombreux élevages bovins dans le Cher, particulièrement dans le sud du département, dans les petites régions de la Marche, du Boischaut, et du Val de Germigny.
A Soulangy, on est en Champagne berrichonne, région plate et vouée à la grande culture. Rien ne s'opposait donc, dans le cadre des débuts d'une agriculture scientifique, rationalisée et mécanisée, à l'installation d'une desserte ferrée d'un grand domaine. On peut se rappeler utilement que Jean-François Cail a fait de même dans son domaine de La Briche, Indre et Loire, en tentant de développer une agriculture industrielle. Fin de de l'hypothèse et de la disgression.
En tout cas, sur cette CPA, en haut à gauche, on voit bien la ligne SE. Le hameau est hors cadre, en haut à gauche également, après le petit carrefour bien visible.
Avant ce carrefour, on devine, derrière un arbre, un PN où pouvait se situer l'arrêt (?)
Cette CPA prise d'avion doit dater des années 20-30. Un CdF agricole aurait bien pu subsister jusque là...
A suivre,
