par IGIS » 19 11 2010 à 13:34
Bonjour à tous,
Je crois qu'il est quand même possible de parler d'un sujet le plus sérieusement du monde, sans qu'il soit question de ce que vous appelez "se prendre la tête".
Ce n'est pas parce que les échanges sont un petit peu vifs que c'est la guerre.
Les positions de chacun sont différentes en fonction d'expériences qui sont sans doute différentes elles aussi.
Moi je comprends parfaitement les très bonnes intentions de CarloDiGegha pour remettre le B.A à niveau, avec un service et des installations qui permettent d'alléger les coûts d'exploitation, donc de conserver la ligne.
En même temps, je suis complètement d'accord avec RER C, en France nous ne sommes pas complètement nuls ferroviairement parlant.
Les exploitations n'ont pas forcément toujours fait les bons choix pour se moderniser, mais enfin en France il y a quand même une grande culture ferroviaire.
D'ailleurs, pourquoi autant de passionnés, de revues et de modélistes sur ce sujet.
Pour rejoindre RER C, je crois qu'il est difficile de comparer avec d'autres pays. Il y a la culture de chacun, les structures propres à chaque pays, le niveau de décisions que chacune peut prendre, et la politique général du transport qu'ils ont déterminée.
En France, le rail s'est développé parce que tout le monde y croyait pour se déplacer, à un moment où la voiture n'existait pas. Si elle avait déjà été inventée, nul doute qu'il y aurait sûrement eu moins de voies ferrées, et en tout cas peut-être pas de secondaires.
Ce qu'il faut aussi voir, c'est que dans nombre de régions très reculées, mais qui ont bénéficié du rail, ce moyen de transport a servi à la population pour partir vers d'autres horizons pour gagner sa croûte.
Du coup, la structure ferroviaire s'est retrouvée en pleines zones de désertification rurale en certains endroits. Le choix du maintien ne se posait même pas, la seule solution, la fermeture.
Beaucoup s'émeuvent de la fermeture du B.A entre Valençay et Luçay le Mâle, mais le potentiel sur Luçay est très faible. Bien sûr, il y a les collégiens qui vont à Valençay, mais en dehors de ces quelques gosses qui tiennent dans un car (quand les parents ne les emmène pas en bagnole parce que eux même passent sur Valençay), il n'y avait à une époque très récente que quelques fidèles abonnés (de fin de semaine), qui au jour d'aujourd'hui ont sûrement regagnés leur Berry natal pour y prendre retraite.
Aves le vieillissement en milieu rural, le désintérêt pour ces zones, ils n'ont pas forcément eu de remplaçants pour prendre le B.A, malheureusement.
Dernière chose, Carlo, j'avais fait une réponse à ton message du 16/11 au sujet des aiguilles, car dans celui-ci tu parlais d'aiguilles talonnables renversables, et non "non renversables".
Pour avoir une exploitation rationnelle, tu passais soit à la non renversable (ce qui était ton idée de départ apparemment), ou alors moteur d'aiguille pour avoir différentes possibilités, et permettre croisements et dépassements, mais aussi parce que avec "talonnable renversable", à un moment donné, on rentre sur la même voie par les deux extrémités de la gare, donc il faut pouvoir redresser (d'où ma phrase sur les moteurs s'il n'y a personne sur place).
Les aiguilles talonnables non renversables, c'est ce qu'il y a sur le B.A, avec tringle élastique, comme tu le décris (gros ressort).
Tous les trains rentrent sur la voie de gauche. Par contre, il faut du personnel dans les gares pour assurer la sécurité.
Comment fonctionnent les exploitations que tu décris, avec utilisation de la radio. Y a-t-il seulement échange de parole entre le P.C et les trains ?
Quel boucle de rattrapage en cas de mauvaise compréhension ? Y a-t-il intéressement de l'installation aux circulations (je ne vois pas comment, mais bon, je ne connais pas). Merci à toi.