Un plan de voie au Cateau, puis les plans des stations !!!Après le plan de la gare du Cateau, je viens de retrouver, dans le fond de l'ordinateur, posté sur PME il y a trés longtemps par un ami du CFBS, les plans des stations de type A et B de la ligne Cambrai-Catillon.
Tout d'abord, par rapport au cahier des charges qui souhaitait, entre deux aiguilles une longueur de 80 mètres, on constate que celle-ci a été ramené à 60 mètres.
Ceci s'explique :
1) Par la topographie et le trafic des lieux. Les plans types présentés furent adaptés à la localité, en fonction du développement que pouvait espérer le Cambrésis, par rapport au service local.
2) Par la construction de la ligne tramway, en accotement de la route, donc, sans travaux de TP pour remédier à un profil tout en bosse le long de la RN 34/D 643. Les rampes maximales étaient 33 pour mille sur les sections entre Awoingt et Estourmel, puis Le Cateau et Bazuel, avec une moyenne d'environ 24 pour 1000. Or, il fallait compter avec la puissance de traction relatives des quatre 030T Fives-Lille commandées pour l'ouverture de la ligne, sans compter un rail souvent sale et gras.
De fait, pourquoi faire plus longues les gares si l'on ne peut pas remorquer plus, tout souhaitant rester économique dans la construction ?...
60 mètres, en comptant la locomotive, cela faisait une longueur de garage pour 8 voitures ou 11 wagons au maximum.
Les bâtiments étaient modulaires.
Pour les gare de type A, un BV avec juste un rez-de-chaussée et deux portes, comme à Basuel. Il pouvait être agrandi en ajoutant une travée supplémentaire, portant le nombre des portes à 3 (Le Cateau).
Un logement pour le personnel pouvait être ajouté, accolé transversalement au bâtiment voyageur, comme à Inchy
(étude à venir).
Pour les stations de type B, on pouvait retrouver le bâtiment voyageurs à 2 ou 3 portes, mais le bâtiment accolé est plus imposant, comme à Beauvois-en-Cambrésis, avec parfois une aile en plus. Le logement du chef de gare était à l'étage.
Le plan représente la halle, pour les gares du type A, implantée seule sur la voie marchandise face au BV. Mais sur les CPA, on remarque que les halles furent aussi souvent accolées au bâtiment voyageur.
Enfin, ces gares ne comportent pas de signalisation, comme sur la plupart des réseaux métriques. De plus, l'exploitation de la ligne se faisait en navette entre Cambrai-Le Cateau et Le Cateau-Catillon*. Seule une machine était en ligne sur chacune de ces sections, il n'y avait aucun croisement en gare : des signaux, ou même un bâton-pilote, n'étaient pas nécessaires pour protéger les trains.
* rmq : une remise, les équipements pour approvisionner une vapeur en eau et en charbon, seraient donc bien utiles au Cateau. A moins que le Cambrésis ne se soit contenté uniquement de celle du terminus de Catillon... "Cheap" !PS - Mister Lapin, je pense que tu observes bien. Si l'on veut faire la remise en tête d'une machine au Cateau, cette plaque tournante est utile. Toutefois, hier, j'ai découvert que Louis Rey, ingénieur-conseil du Cambrésis, faisait allusion à une aiguille triple en gare du Cateau, la seule de la ligne Cambrai-Catillon. Visiblement, sur les CPA, elle n'est pas en tête de faisceau de voie. Donc, logiquement, elle ne peut se situer qu'au fond, là où nous pensons voir une plaque. Mais, si il n'y a pas de plaque tournante, comment les cheminots du Cambrésis tournaient-ils la loco cheminée en avant ? Puisque contrairement au C.B.R. et ses 030T Corpet de la ligne de la vallée de l'Aisne, les machines du Cambrésis sont rarement représentées roulant cabine en avant. 
Une entreprise qui n'a jamais acheté une Corpet neuve !!! Est-ce bien une compagnie ferroviaire sérieuse ?!...