Mercredi dernier, récupération dans l'île d'un tronçon de rail du train : 18 kg au mètre et 90 mm de haut, ça fait quand même lourd et pas facile à transporter dans la voiture, surtout entre deux visites sur mes chantiers !!! Et la pendule, toujours, qui abat l'heure en 50 mn.
Enfin c'est mon impression !!!
Il a rejoint traverses et tire-fonds garantis "Île de Ré"
Les travaux continuent cette fin de vendredi après-midi.
Après la brouette, je suis passé aux leviers d'aiguillages : je commence toujours par le plus difficile, le reste paraît beaucoup plus simple après ! Ils viennent de chez ABE, ils sont en bronze d'après un prototype Trains d'Antan, à voir le marquage apposé sur la grappe.
J'ai suivi le mode d'emploi, après avoir étudié la chose de (très) près.
Comme dit dans la notice, il est plus que conseillé de préparer les pièces avant de les détacher de la grappe, surtout au niveau des percements. Ça évite de transformer la chose en hélicoptère autour du foret... et on se brûle moins les doigts !
Malgré le foret préconisé pour mettre le trou du contrepoids au bon Ø, j'ai eu recours à la lime aiguille pour terminer. Non pas pour qu'ils soient fonctionnels, car ils peuvent l'être, mais pour pouvoir emboîter le contrepoids à son emplacement sur le levier.
Pour la peinture, j'ai collé les ensembles à l'adhésif double face sur un couvercle de boîte qui passait par là avant de les peindre en apprêt blanc.
C'est ma méthode pour tenir les petites pièces, j'en avais fait autant pour la brouette.
Ensuite, toujours sur leur support collant, peinture au pinceau noire sale, et vieillissement pour finir.
Je ne sais pas de quelle couleur étaient les leviers dans l'île de Ré, mais l'air salin me fait penser que la patine couleur rouille devait apparaître très vite !
Bon, juste le temps de préparer le support en CP 10 mm du module avant de manger.
À suivre...