Continuons notre récapitulation.
Passés devant le dépôt de tram...
...nous arrivons dans le quartier de la gare, très verdoyant.
Le dépôt de tram est sous la flèche.
Et c'est tout content que nous nous installons dans cette voiture à plateforme...
(Edit)...pour grimper vers la forêt de Baabda : intéressant montage qui fait revivre le trajet à partir de la gare de Baabda.
Le linéaire est maintenant bien occupé !
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https://www.youtube.com/watch?v=VWXSt_Vhe0E Et c'est à toute vapeur que nous traversons les gares !
Euh...Enfin nous arrivons tranquillement pour nous arrêter sous la grue hydraulique... (gare non localisée mais je ne désespère pas !)
Ici, le réservoir de Bahmdoun. Cl. B. Ludvigsen.
Le plein fait, nous attaquons vaillamment la montée vers le col.
Ces deux photos de mauvaise qualité (j'avais déjà montré la 2ème) sont extraites d'un article de 1937 qui ne les localisait pas. YVES m'a rappelé leur existence, et il a bien fait, car ça m'a incité à rechercher à nouveau où elles avaient pu être prises. Et je crois avoir trouvé...
De fortes présomptions me font penser qu'elles se situent toutes les deux au même endroit, dans la rampe entre Chouit-Araya et Aley, au croisement de la route de Damas, dans le cercle de la vue ci-dessous :
Pourquoi ?
Parce que :
- on est dans une rampe, en courbe, à flanc de montagne, comme sur la vue Google;
- la végétation de garrigue et de pins d'Alep, plutôt rares, ressemble à celle présentée sur d'autres vues anciennes de ce secteur;
- cette végétation prouve que l'on est sur le versant méditerranéen et pas sur le versant Bekaa qui, lui, est très aride;
- la photo est prise de la route et non en pleine nature, car, à cette époque, les appareils photos sont lourds, encombrants et nécessitent une surface à peu près plane pour leur trépied;
- or, à cette époque, les routes, dans la montagne libanaise, ne sont pas nombreuses, en dehors, justement, de celle de Damas;
- les croisements par pont de la route et de la voie ferrée sont rares et il y en a justement un à cet endroit, sur la vue aérienne, qui concerne la route de Damas;
- d'après la même vue, le croisement de la route et de la voie ferrée est biais, ce que rendent bien les photos, surtout la deuxième.
Ma conclusion : ces 2 photos sont prises à cet endroit, depuis la route.
On pourrait même penser, si ce n'était l'impression que le train de la 1ère photo est précédé d'un plat (?), qu'il s'agit du même train, l'opérateur ayant eu le temps, vu la faible vitesse du train, de tourner son appareil de 180° après une première prise...
De l'eau ? il faut en refaire à nouveau, à Sofar...
...pendant que, depuis la cour de la gare, nous pouvons admirer l'Hôtel-Casino qui nous tend les bras au bout de l'avenue...
Pas le temps de risquer sa monnaie, le train repart...
Il s'agit sans doute d'une des documentation illustrée les plus complètes sur cette ligne que j'ai vue jusqu'à maintenant, merci encore une fois à Tirefond - et vivement l'étape à Rayak et son dépot-atelier !
Le matériel original était à deux essieux, certes, mais à essieux radiants (ou rayonnants) du système De Rechter, ce qui garantissait une meilleure inscription dans les courbes tout en épargnant le surcoût de poids (et donc de coûts de construction de de consommation de charbon) inhérents aux bogies 
