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2. Analyse de la proposition : création d'une ligne La Cure – Les Rousses – Bois d'Amont – Le Brassus
Une ligne La Cure – Les Rousses – Bois d'Amont – Le Brassus, telle que proposée dans la simple question, aurait effectivement l'avantage de combiner les besoins des frontaliers pendulaires se rendant dans la région nyonnaise et dans les communes de la Vallée de Joux, ainsi que les échanges entre les bassins de Nyon et de la Vallée de Joux, en théorie.
En pratique, avec environ 30 minutes de temps de parcours aller-simple entre La Cure et Le Brassus et des cadences horaires sur les deux liaisons ferroviaires Vallorbe – Le Pont – Le Brassus et Nyon – St-Cergue – La Cure, il n'est pas possible de répondre à toutes les demandes avec un nombre de véhicules raisonnable. En effet, deux véhicules au minimum sont nécessaires pour exploiter une liaison avec une cadence horaire ; cette liaison ne pourrait offrir des correspondances sur les deux lignes de trains. Si la liaison sur la ligne Vallorbe – Le Pont –
Le Brassus est privilégiée, l'intérêt pour la population vaudoise, en termes de desserte, est dans ce cas-ci de nouveau limitée.
En termes de potentiel, les Communes de Les Rousses et Bois d'Amont comptaient en 2017 environ 800 travailleurs frontaliers à destination du Chenit, de L'Abbaye ou du Lieu. Ce chiffre monte à environ 1'400 en incluant les Communes de Morez et Morbier. L'intérêt d'une ligne de transport public par rapport aux navettes d'entreprises déjà mises en place ou planifiées, à destination directe des collaborateurs des entreprises horlogères, et donc calquées au plus proche sur leurs besoins, devrait être analysé.
En outre, le fait que 70 % des kilomètres parcourus sur la liaison La Cure – Les Rousses – Bois d'Amont – Le Brassus le sont sur sol français soulève un certain nombre de questions de gouvernance et de financement. La mise en œuvre d'une offre transfrontalière requiert la création d'un organisme de droit public transfrontalier de type groupement local de coopération transfrontalière (GLCT), dans le respect des accords bilatéraux. Le GLCT doit être composé d’un organe décisionnel ainsi que d’un organe technique. La mise en œuvre d’une nouvelle ligne de bus nécessiterait notamment la mise en appel d’offre de cette nouvelle prestation.
Timberton 57 a écrit:La construction du nouveau dépôt-atelier de Trélex se poursuit
Du coup j'ai un questionnement. Quid de l'ancien dépôt des Plantaz? Destruction? Serait-ce pas profitable que le NstC Retro s'y installe pour y stocker le matériel au lieu du hangar hors-réseau et pouvoir rapatrier et mettre à l'abri encore plus de matériel historique se dégradant à Saint-Georges de Commiers?
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