Bon, me revoilà : entre Ré ce matin, Rochefort maintenant et Fontenay-sous-Bois demain soir,avant de refaire le sac ado (le sac adulte, c'est pour les balades plus lointaines

), j'ai juste le temps de vous passer quelques infos de plus. Les photos sont toutes fraîches (pour la saison...).
D'abord l'emplacement de la gare de Ste Marie : grâce à la carte allemande, à la rue de la Gare et à la position du... calvaire, entouré en jaune, je suis en mesure de confirmer que la gare était bien située à l'emplacement du stationnement de berme aujourd'hui neutralisé, histoire que les gens en panne restent sur le bord de la route. Ça s'appelle la sécurité...
Évidemment, même si le ballast n'était constitué que de sable, la plate-forme a été soigneusement compactée : il était alors facile d'y établir une voirie, d'autant que les traverses mesuraient 1,70 m de long (pour une section de 12 x 18 cm).
Entre Ste marie et la Noue, on distingue encore nettement le talus de la voie ferrée, remplacée par la piste cyclable :
On arrive à la Noue : mes nouveaux clichés ne sont pas plus explicites quant à la position du talus et des dévers, je les ai fait ressortir en pointillé blanc :
Arrêtons-nous cette fois à l'emplacement de la gare, longtemps occupé par le dépôt de matériaux de la DDE. Aujourd'hui, c'est un peu "limite"...
D'abord, en entrant en gare, nous trouvons le puits. Je vous ai dit que les locomotives faisaient le plein d'eau à la station de ballons captifs de Sablanceaux car l'eau y était moins dure : voici un des anciens points de ravitaillement en eau, qui devait encore servir en complément du château d'eau de Sablanceaux.
Non, ne rêvez pas, la dalle en béton, bien plus récente que la construction du train, est bien ce qu'on appelle une "gare" par chez moi, mais c'est une gare... à vendange : sa hauteur identique à celle des plateaux des camions ou des remorques permet de charger plus facilement le raisin avant qu'il parte à la coopérative. Elle date des années 1950, sans doute. Même chose d’ailleurs en Oléron.
Donc gare aux gares... Je vous en photographierai une entière à titre documentaire.
Et s'il y avait bien une grue, dont on remarque le socle (2 m2) et la trace (Ø 1 mètre), elle n'avait rien de ferroviaire : la station de la Noue ne comportait en effet qu'une petite halte partagée entre salle d'attente et bureau, desservie par la voie mère et une voie d'évitement située à l'est.
La voie continuait plein nord en bordure de la route, on en voit encore le tracé partiellement occupé par un chemin de sable (qui était tout de même le chemin rural n°12...) :
Puis elle se poursuivait dans ce qui est devenu un sous-bois. Le talus se reconnaît aisément, c'est le seul endroit criblé de terriers de lapins, animaux qui, comme tout le monde sait, sont ferrovi-pattes !
La suite l'an prochain...