Robatel a écrit:
La question est plutôt ; quelle règle sur la position du poste de conduite des engins moteur ?Que les gauchers ne m'en veuillent pas

mais, statistiquement, il doit y avoir plus de chauffeurs et de conducteurs droitiers. Simple hypothèse mais n'est-il pas plus facile, surtout sur une locomotive à gabarit réduit, de chauffer quand on se tient à gauche de la porte du foyer plutôt qu'à droite?

Il serait intéressant d'avoir l'avis de chauffeurs et de mécaniciens vapeur qui ont eu l'expérience des deux types de machines.
En ce qui concerne les autorails et locotracteurs, pour la même raison, il est sans doute plus courant de manœuvrer le(s) levier(s) de vitesse de la main droite, levier(s) qu'il est peut-être plus logique de placer dans l'axe ou près de l'axe de l'engin moteur que sur le côté. Et puis certains autorails primitifs étaient dérivés des véhicules routiers de l'époque. Mais ce n'est qu'une simple hypothèse! Après tout j'ai déjà loué des voitures en Grande Bretagne et en Irlande et je me suis habitué au volant à droite et au levier de vitesse à gauche.
Si les CFD, du moins le réseau du Vivarais et la ligne de la Lozére, avaient des locomotives à conduite à droite et des autorails à conduite à gauche, les (rares) signaux étaient, me semble-t-il, implantés à gauche:
ETA10431 VFV Raucoules-Brossettes 5/2011
Les lignes à voie métrique ou étroite étaient pratiquement toutes à voie unique, sauf sans doute certaines sections urbaines pour les tramways. Dans ce cas la circulation à droite devait être la règle.
Mais y avait-il une règle pour le sens de circulation dans les gares de croisement?En Suisse, du moins avant le rehaussement des quais, la règle générale était que le premier train entrant en gare circulait sur la voie de passage la plus proche du BV et que le train croiseur circulait sur la voie suivante (en principe les deux trains n’entraient jamais en gare simultanément). Et l'on attendait sagement le départ du premier train pour descendre du second ou y monter.

Je ne crois pas que cette règle ait été courante en France.
Sachant que les lignes secondaires françaises comportaient des gabarits différents

, des cotes de calage différentes

, des hauteurs de tamponnement différentes

et des types d'attelage différents

, sans parler des systèmes de freinage

, je doute fort, pour ma part, qu'il y ait eu une règle générale commune pour les croisements.... En revanche, il devait y avoir des prescriptions précises dans les règlements d'exploitation des différentes compagnies. Collectionneurs, à vos archives!
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