Plus d'une année pour rédiger la suite... Non je me fiche pas de vous, mais le texte à traduire a passé entre les mains d'une personne qui a dû être hospitalisée puis vécu ensuite un longue convalescence et je n'ai pas osé le solliciter de trop pour ce "devoir" qu'il me faisait à titre gracieux.

Qu'il soit vivement remercié!
La particularité des trois véhicules moteurs de ce chemin de fer entièrement à crémaillère, résidait dans la conception révolutionnaire de ses moteurs de traction.
Ils étaient, en fait, conçus comme des commutatrices. Donc il s'agit de moteurs asynchrones avec induit bobiné. D'un côté, il y a les bagues avec leurs balais respectifs pour la partie alternatif et de l'autre un collecteur avec des charbons conventionnels. Lorsque le moteur tourne sous l'influence du courant alternatif de traction, on recueille également une tension continue du côté du collecteur. Celui-ci permet de charger les batteries; l'éclairage du convoi et le chauffage du train était, lui, en 120 V AC.
On pouvait descendre avec les "trolleys" levés et ainsi récupérer l'énergie ou alors abaisser les capteurs et descendre en frein réhostatique pur.
Tout en éclairant et chauffant la rame en récupérant du courant alternatif du côté des bagues (pour autant que le train roule).
Le comble est l'ensemble des dispositifs installés, du genre qu'en cas de manipulation d'urgence du controller de marche un dispositif relevait les balais (alors en contact avec les bagues) et la machine passait automatiquement en frein réhostatique! Sans compter la survitesse mécanique qui pouvait rentrer en action dès que le convoi aurait atteint une vélocité critique. Les freins à ruban étaient refroidis à l'eau. Ceci pour une vitesse maximum de 9 km/h.
Il y avait également, je cite, un électro-ventilateur pour refroidir le réhostat de traction et il faisait très vite chaud dans l'habitacle...