Autre théorie.
Dans le hangar, les motrices avaient pondu des oeufs. Et là, ils essaient de sortir, sauf qu'il y a une dalle en béton rapportée sur le sol de l'atelier... C'est plus compliqué, et cela pourrait conduire à la perte irrémédiable du spécimen par épuisement.
Rigolez pas.
Chez les tramways, la gestation peut durer jusqu'à 50 ans, et bien après la disparition des derniers spécimens à l'écartement supérieur à un mètre, le phénomène d'éclosion en différé a pu être constaté sur plusieurs sites archéologiques (Nantes, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier...).
D'ailleurs, ce délai long conduit à l'observation d'une mutation de la morphologie des espèces. Sur le plan organique, on note l'apparition de systèmes en parallèle de ceux habituellement relevés lors de la dissection des derniers exemplaires vivants. Clim, assistance au freinage, liaison radio...
Pour les réseaux de Saint Etienne, et de Lille, le sol des ateliers a été quasiment le même pendant longtemps ; la friabilité relative des sols pavés sur sable a permis à l'espèce de faire perdurer son mode de reproduction ovipare, d'où le maintien de l'espèce (en voie métrique : sous branche du règne animal des transports guidés, sous branche des transports urbains, antenne des tramways). Elle est en effet plus rustique et mieux adaptée aux climats locaux, malgré la situation de crise sociétale et d'inadaptation aux conditions temporaires qui a failli voir son extinction complète...
C'est donc avec un raisonnement scientifique soigneusement étayé que j'affirme qu'il pourrait s'agir de ce cas de figure :
La naissance / éclosion d'un oeuf de tramway, phénomène parfaitement circonscrit au garage, n'impactant qu'un seul bâtiment à l'exclusion de toutes les constructions environnantes.
