Le 24 décembre, le temps était favorable pour la dernière balade de l'année 2014... allez hop... d'un bon pied je suis monté vers Loèche-les-Bains sur la plateforme du vieux chemin de fer. Balade magnifique que je recommende à tout le monde. Tout est encore sur place... tunnels, viaducs, gares... sauf les voies et la caténaire. Cette ligne pourrait fêter son centennaire en juillet 2015 si elle n'avait pas été abandonnée en 1967.
La balade commence à la gare CFF de Loèche (Leuk), près de l'atelier/dépot du vieux tacot qui héberge aujourd'hui les autobus de la compagnie LLB.
Heureusement, la nouvelle ligne CFF (à gauche) a épargné le vieux pont en fer sur lequel le tacot de Loèche-les-Bains traversait le Rhône. A l'autre côté de la rivière, la montée vers Loèche commence, jadis avec crémaillère.
Le chemin de fer traverse la vieille ville de Loèche. Deux pont-routes ont subsistés mais la gare a été démolie.
La montée continue sur site propre, toujours au bord de la profonde gorge du torrent Dala. Parcours assez spéctaculaire. Une fois que le chemin de fer atteint la route cantonale, il suit la route sur deux ou trois kilomètres. Le parcours en accôtement était la raison principale pour la fermeture de la ligne.
Le chemin de fer traversait la Dala sur le pont de la route et à l'autre côté la seconde partie en site propre et avec crémaillère commençe, on voit toujours le bâtiment de l'halte de Rumeling.
Après Rumeling la ligne fait demi-tour dans le premier tunnel de la ligne. Le tunnel a été construit entièrement en béton. Rappelons-nous que la ligne a été inauguré en 1915, époque ou le béton commençait de remplacer la pierre comme matériel principal de construction.
A travers d'une forêt de montagne, la ligne grimpe en site propre vers le joli village d'Inden qui possède toujours la vieille gare.
Deux viaducs sont en bon état, l'un possède toujours les supports de la caténaire. Suit la deuxième partie en accôtement de la route. Pas très agréable et plutôt dangereux d'y aller en pieds mais il le faut.
Avant Loèche-les-Bains, la dernière partie en site propre commence. Officiellement il est défendu d'entrer dans le tunnel mais j'y suis entré quand même. Continuer sur la route cantonale, non merci, pas question.
A neuf heures du matin je suis parti à Loèche-CFF, vers 15 heures j'arrive à Loèche-les-Bains dont la gare-terminus est toujours intacte, bien que des appartements de haut standing avec bains privés vont bientôt occuper l'ancien emplacement des voies – et en même temps vont finir tous les beaux rêves d'une reconstruction du chemin de fer.