Pour reprendre le fil de ce sujet qui est exposé sur de nombreux topic. Je ré-explique le pourquoi des descentes perches, pantographes, archets abaissés
comme il est parlé ici pour les locotracteurs des papétries de Lancey:
Le frein électrique réhostatique pur est autonome; avec la rémanence (mémoire) magnétique que possède chaque moteur électrique à courant continu, si on l'entraîne devient une dynamo c'est à dire producteur de courant... Donc si on utilise cette tension, même faible, pour exciter le second moteur du véhicule celui-ci produit une tension encore supérieur au premier. Donc en dissipant (consommant) cette énergie dans des résistances on tend à ralentir le véhicule en proportion des crans utilisés... Exemple sur un vélo muni d'un roto-phare, vous devez pédaler davantage si en plus de l'ampoule avant vous devez également alimenter un fanal arrière.; si les deux ampoules lâchent l'effort revient à compenser uniquement les frottements. Rétablissez alors les fonctions d'éclairage et vous verrez que l'effort redevient plus conséquent. Donc en utilisant correctement un frein électrique, on retient un convoi à la descente à une vitesse régulière. On abaisse les capteurs de courants pour éviter les usures inutiles, roulettes, frotteurs alu ou carbone, "cuillères" en bronze. Si le véhicule possède, en complément, un frein à air; il faut, avant d'abaisser le pantographe, penser à remplir les réservoirs à la plus haute pression admissible.
Le sujet est, certe, un peu compliqué; mais je pense avoir été clair. N'est-ce pas Charles Edouard. (Les Suisses connaissent...

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