Randy a écrit:C'est cette machine.
Pourquoi faire ce genre de système à engrenage ; plutôt que par bielles ?
Cela devait s'user plus vite je suppose.. et l'entretien
Tout simplement pour avoir une machine à adhérence totale, s'inscrivant facilement dans des courbes de très faible rayon (type voie de chantier).
Ce système évitait d'avoir recours à du Compound (trop complexe à entretenir et à régler pour un entrepreneur), ou au complexe système Hagans.
On a beaucoup supposé sur ces machines.
Je pense qu'elles n'étaient primitivement prévues que pour la période de chantiers, et ensuite pour palier à une éventuelle défaillance électrique.
Les aléas de la mise au point du réseau entraînèrent probablement une utilisation plus intensive de ces dernières.
Trois d'entre elles furent réquisitionnées pour le Meusien en 1916, et restituées en 1919.
Ensuite, c'est le mystère sur leur emploi réel.
Les réseaux vapeur et électriques ayant été réunis au sein d'une unique Régie Départementale, leur maintien ne s'imposait plus, la réserve pouvant facilement être assurée par une machine du réseau vapeur.
La n°2 a fini sa carrière la la fabrique de Chaux et de Ciments Buscal de Virieu-le-Grand (Ain).
La n°4, après être passée par Feuguerolles-St-André (Calvados), était en 1926 à la Compagnie des Mines de Houille de Bert et Montcombroux (Allier), elle finit en 1937 chez Dupré, carrières des Malavaux, avant d'être réquisitionnée en 1942.
En 1924, il reste deux exemplaires aux Montils, en location-vente via la Société d'Etudes et d'Entreprises pour l'Industrie.
Puis, entre 1925 et 1929, c'est via Narcisse Charpentier que la vente est proposée, il semble toujours s'agir des exemplaires des Montils.
