Bonjour
La survie d'un livret de chaudière, ça tient parfois à peu!
Lisant ce fil, j'ai demandé à R. Scholz, ancien chef de gare de Ste Croix et - dans les années 1965-1980 - grand sauveteur de matériel ferroviaire en péril, si la 5 du LEB (030T SACM 1890) avait son livret de chaudière d'origine, vu son histoire assez mouvementée et sa récupération sur une place de jeu pour enfants.
Voilà sa réponse:
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Oui, il m'avait été remis par le contremaître de chez Hilti en même temps que la plaque SACM qu'il avait sauvée avant la pose de la loco sur la place de jeux près de
la gare de Feldkirch, caché en haut d'une poutre de la charpente de son hangar au chantier Hilti à Götzis - et qu'il a été cherché en ma présence en y grimpant
avec une échelle.
En outre, j'ai les livres d'une Pinguely et d'une Corpet-Louvet, également en provenance du 1er barrage de la Dixence et vendues en même temps que la 5 à l'entrepreneur de
travaux publics Hilti. Elles avaient été démolies durant la guerre pour récupérer les métaux nobles - la 5 avait y avait échappé car ils avaient "maquillé" le foyer pour
faire croire qu'il était en acier ... Les 3 machines auraient notamment été utilisées pour la construction de digues sur l'Inn et de routes dans le Tyrol.
UNQUOTE
Dommage pour la Pinguely et la Corpet!
Mais de toute façon, en Suisse, je comprends que l'ASIT (= APAVE) est beaucoup moins dogmatique sur cette question. Je me garderai bien de tirer toute conclusion hâtive ou généralité malveillante au sujet des ravages de ces dogmatismes techniques (ou autres) chez notre respectée Grande Nation voisine!