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J'ai souvent lu que ce n'etait pas evident.
Comment paratiquez -ou pratiqueriez- vous avec ces peintures aux niveaux dillution et pression de travail ? Et surtout quel diluant ?

Bonjour La mouette

Pour les aero la peinure type humbrol n'est pas evidente.

Les gars qui font du militaria l'ont pratiquement abandonnée.
Les problemes sont:

Vapeurs plus ou moins toxique des diluants.
Dificulte se nettoyage de l'aero......Toujours les diluants.
Temps de sechage.
Mais surtout un probleme recurant avec les pigments pour certaines teintes.

Voila je pense que parmis nous certains ont des données plus precises que les mienes.

PS. Sans rancune pour les Grominets.

@ + PAPY 91

Aucun soucis avec les matous, nous en avons nous même un à la maison !

Merci pour ton temoignage sur les humbrol.

Je peinds parfois à l'aéro avec Humbrol, mais ce n'est pas une référence car je peinds peu
Je dilue au diluant Humbrol. J'ai parfois des problèmes d'épaisseur, mais une partie de mes pots ont 30 ans.
La dose de diluant c'est QSP (au pif). Mais j'ai eu des problèmes avec une teinte jaune qui a tourné au gateau de semoule (phénomène de précipitation ?).
Hormis les phénomènes de toiles d'arraignée (je sais il faut bien diluer et régler la pression) les Interfer à solvant sont plus agréables.

Pas d'utilisation de ma part d'Humbrol a l'aéro uniquement PA ,Interfer et anciennes Mougel .

Humbrol à l'aéro c'est une galère totale,dilution non évidente,séchage long.....
C'est à proscrire!

Merci pour vos témoignages, c'est bien ce qu'il me semblait mais je voulais m'en assurer !

La Mouette a écrit:J'ai souvent lu que ce n'etait pas evident.
Comment paratiquez -ou pratiqueriez- vous avec ces peintures aux niveaux dillution et pression de travail ? Et surtout quel diluant ?

Je pratiquais pas mal la maquette plastique il y a 15-20 ans... A l'époque on utilisait beaucoup la Humbrol et aussi la Gunzee.
Pour la Humbrol, je la diluais au diluant Humbrol (assez proche du White Spirit) jusqu'à ce qu'elle soit assez liquide : lorsque l'on plonge un "touilleur" dans le pot et qu'on le retire, on doit obtenir un filet assez fin : ne pas aller trop loin dans la dilution : procéder par petits ajouts.
Pour ce qui est du nettoyage : le White Spirit convenait parfaitement !

Par contre, si le passage à l'aérographe est moins évident qu'avec une acrylique, la peinture au pinceau est beaucoup plus agréable.

Tout à fait.......

La glycero............. sur le pinceau
L'acrylique..............sur l'aero



Par contre pour les jus de patine et le vieillissement en general........Je donne 10/10 à la glycero au pinceau.
Son temps de sechage et sa fluidité permette de la travailler suivant les memes principes que l'aquarelle.

La Humbrol à l'aéro c'est possible...le temps de sèchage est effectivement assez long, mais parfois cela vaut la peine d'essayer. Le tout est effetivement d'avoir une excellente dilution, mais aussi ne pas envoyé trop fort avec l'aéro graphe ( pour mapart entre 0,8 et 1 bar de pression)
J'utilise les peintures anglaises Phoenix ( gamme Precisions Paints ou Cherry Paints)
Le choix est très grand comme vous pouvez le constater ici : http://www.phoenix-paints.co.uk/spray.asp
Par contre il est vrai qu'il vaut mieux un local bien ventilé quand on utilise cette peinture...et aussi un bon masque à cartouches...

Cet engin en O9 ( écartement 9mm échelle 1/43è), déjà présenté dans un autre fil a été peint à l'aéro avec les glycéros Phoenix:

La Mouette a écrit:J'ai souvent lu que ce n'etait pas evident.
Comment paratiquez -ou pratiqueriez- vous avec ces peintures aux niveaux dillution et pression de travail ? Et surtout quel diluant ?

Pas évident, certes, mais faisable.

Voici des photos du Billard A80 en Om que j'ai peint à la Humbrol il y a environ vingt ans avec un Paasch VL. Dilution au diluant Humbrol, mais ne me demandez pas le taux de dilution après autant de temps, ni non plus la pression de travail. C'était de la peinture brillante car c'était tout ce que j'avais trouvé à l'époque.

Par contre je me souviens bien qu'il m'avait fallu peindre en deux ou trois couches successives avec 24 heures de séchage entre chaque et se limiter à des couches "légères" sous peine de coulure particulièrement inesthétiques.

Je me souviens également que j'avais éliminé les défauts (en particulièrement quelques poussières) tout simplement en les polissant au Miror après séchage. Ce n'est peut-être pas vraiment orthodoxe mais cela avait marché...








Maintenant je vais avouer que je n'ai jamais recommencé et préfère grandement les Interfer à solvant !

Merci à retardement Bernard, j'avais raté ta réponse.

Je prends ce fil à la volée. Le seul usage que je fasse de la Humbrol à l'aéro est la figuration des traces de fumée sur les machines à vapeur, ou d'échappement sur le thermique. Eventuellement, je peux passer un très, très léger voile sur le matériel roulant en général. J'utilise pour ce faire le noir mat 33 très largement dilué (QSP, comme disait je ne sais plus qui), de la flotte, quoi, à la buse de 0.2 sur le Aztek Testor. Cette peinture-lavasse à été préparée il y a bien longtemps (largement plus d'un an), et est toujours bonne pour le service après agitation. La même remarque s'applique à la Humbrol couleur cuir (je ne me souviens plus de la référence exacte), pour simuler les taches de rouille ou la poussière des sabots de frein.

Diluant Humbrol exclusivement. Pression faible. Après dilution on doit avoir la consistance du lait (fluide, mais pas trop), application en couches extrèmement fines (couverture très faible) pour avoir un séchage rapide. Distance faible pour ne pas que ça séche avant d'être arrivé sur le modèle ! . Si c'est réussi, on peut repasser une nouvelle couche presque tout de suite.