Poids- Lourds et Utilitaires de 1920 à 1970 (Epoques 2 et 3)

[Patrick ze rabbit Deludin]

Je reviendrai sur le GDM lorsque j'aurai reçu et traité les roues.


En attendant, voici la semi-remorque bétaillère.
Disons pour commencer que les bétaillères avec une bâche de couverture sont plutôt rares, du moins dans ces dimensions.
Généralement, on a plutôt une toiture rigide en tôle, mais si c'est pour avoir un tas de stries venant de chez Shapeways, je préfère cette version !

Voilà donc les pièces, dont des roues en résine et des tronçons de profilés Evergreen pour l'axe des roues et le pivot d'attelage :

Fort de mon expérience (voir précédemment), cette fois pas d'apprêt mais peinture directe en bombe à carrosserie, qui n'est bien sûr pas acrylique.
Comme on le voit, j'ai donc découpé les supports de façon à dégager les tranches qui doivent être peintes, tout en gardant des éléments pour tenir les pièces à l'aide de pinces emmanchées sur des pics à brochette lorsque c'était possible.
Pour celles qui ne comportent pas d'attaches permettant de conserver un support, j'ai réalisé un système composé de 2 morceaux de bande adhésive double-face en mousse. J'ai ainsi une épaisseur qui crée un redan permettant de tenir la pièce sans trop d'adhérence :

Évidemment, il faut bien vérifier que la face apparente est celle qui sera visible au final.
Pour les arceaux supérieurs, j'ai juste collé le support perpendiculairement sur l'adhésif car la faible hauteur les conservera verticaux lors du "bombage" :

Voilà, c'est prêt !

Une constatation : on peut toujours tenter de saturer la tranche du carton à la cyano. J'ai essayé, c'est peine perdue !
Mais la colle blanche peu diluée est par contre très efficace .

Donc peinture de toutes les tranches, et des faces avant/arrière des ossatures métalliques en vert foncé.
Attention, je n'ai pas mis trop de peinture sur les faces des panneaux de remplissage puisqu'ils seront d'une autre couleur.

[Patrick ze rabbit Deludin]

Oui parce que je suis un grand malade (comment ça, vous le saviez ? ).

J'ai en effet peint les panneaux de remplissage d'une couleur différente à l'extérieur, d'un beau vert tendre assorti, et à l'intérieur d'un beige bizarre (apprêt). Blanc mat, finalement, ça aurait été plus véridique.
J'ai tenu les bombes orientées vers le haut des pièces, de façon à ne pas couvrir le vert foncé des tranches.
Enfin, pas trop couvrir...
Pour celles qui n'avaient pas de support en carton, j'ai mis les pinces de façon que l'ossature métallique du futur habillage, assez large en partie basse, couvre la zone non peinte.
Comme ça :

Résultat recto/verso, le plancher supérieur n'ayant reçu qu'un coup de vernis mat pour l'imperméabiliser :

... et montage à blanc, sans retouches pour l'instant sur les tranches vert foncé :

Pour les ossatures, pas de problème majeur :

(Tiens, j'ai oublié de retirer un morceau de remplissage).
Mais avant d'assembler la caisse, il faut s'occuper du plancher inférieur, puisqu'il est intégré au montage à l'aide de tenons s'enfichant dans les mortaises des parois.

[Beyer-Garrat]

Salut Patrick
Penses-tu que l'utilisation de gros feutres qui possèdent une très grande gamme de coloris pour teinter
ces éléments pourrait éventuellement les détremper et les déformer ?

[Patrick ze rabbit Deludin]

J'ai effectivement des craintes, et je pense surtout que ça ne saturerait pas les tranches.
Il faudrait essayer sur un morceau de support, sauf que je n'ai pas ce genre de feutres.
Ce sont peut-être des feutres spéciaux non acryliques, il faudrait tenter ceux que vend Loco-Revue pour justement traiter les tranches de leurs bâtiments en "carton" ?
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Le plancher et ses accessoires, donc.
Commençons par assembler les béquilles, les pièces fournies permettent la position dépliée (semi-remorque non attelée, en stationnement) ou repliée pour la route :

Si les patins d'appui rectangulaires ont bien existé, j'ai un peu tiqué sur les montants carrés, car ils sont généralement ronds.
Et Cicéron, c'est Poincaré (elle est vieille, celle-là, et on la place pas tous les jours...).
Mais une fois en place et quelle que soit la position, ça ne se voit pas puisque les flancs de la bétaillère qui descendent très bas les cachent.
Ce qui évite aussi d'avoir à reproduire la roue de secours (dans un coffre latéral ), le système de freinage et le détaillage des longerons et lames de ressort.
Pour mémoire, on se lancerait là-dedans :
viewtopic.php?f=11&t=11718&p=460576&hilit=remorque+berliet#p460574

Commençons par assembler le ressaut avant du col de cygne, la partie qui viendra au-dessus de l'attelage et du tracteur, à l'aide d'une équerre :

En mettant la chose en débord sur le rebord de la table (ou la boîte de cigares), on peut alors confortablement mettre en place le premier longeron, à l'équerre aussi.
Le 2e sera posé à l'aide des béquilles :

On ne collera pas ces dernières, histoire de pouvoir éventuellement présenter la semi dans ses 2 configurations stationnement/attelée, et parce que ça ne faciliterait pas les travaux qui vont suivre.
Coller ensuite le plateau du col de cygne, en le calant pour qu'il soit parallèle au plancher :

J'ai préféré le faire après les longerons, mais on peut inverser les opérations.
Simplement, j'ai pensé que le débord plus important sur le coin de la table pouvait entraîner le basculement des pièces : c'est fou ce que c'est joueur, ces petites choses-là ...
Pschiiit de noir satiné en dessous, vernis par dessus, puis peinture dans une teinte approchante de l'autre plancher :

De toute façon, ça ne se verra pratiquement pas.
Mais y'a des vicieux...

[Patrick ze rabbit Deludin]

Étape suivante : le montage de la caisse.

Pour commencer, j'ai repeint toutes les tranches qui resteront visibles. Coup de bol, la bombe utilisée correspond à un tube d'acrylique "vert phthalocyanine" -attends, je vérifie l'orthographe- que j'ai en magasin.
Ça ressemble au bête vert émeraude de notre enfance, mais ça fait plus classe ...

J'ai aussi complété la face arrière à ma façon en recouvrant l'emplacement prévu pour les feux avec des ronds de "fer blanc" tirés du classique goulot de bouteille (Rosé des Dunes, île de Ré) :

J'y ajouterai les classiques lentilles rouges en fin de parcours.

La première partie de plaisir consiste à assembler 3 côtés ET le plancher intermédiaire, qui n'a pas de tenons sur ses côtés.
Voilà comment j'ai procédé pour qu'il soit le plus plat possible.
J'ai commencé par découper une bande dans le carton support faisant office de grappe, le hasard faisant qu'on a la bonne hauteur (le trait mixte rouge, à vérifier tout de même en positionnant à blanc le plancher et en mesurant au plus près de la face arrière) :

J'ai recouvert cette bande avec de l'adhésif ordinaire, histoire qu'elle soit insensible à la colle blanche, positionné un martyre (une autre chute de "grappe") à l'extérieur pour ne pas marquer le bois, le tout tenu par une pince de dessinateur après réglage.
Les 3 côtés déjà assemblés étant bien secs, j'ai joué sur l'élasticité du plancher, rainuré, pour engager les tenons à l'avant et à l'arrière, et je l'ai plaqué sous ma cale :

Collage au pinceau dessus/dessous.
L'élasticité du plancher permet d'en mettre aussi à l'emplacement de la tranche, mais il faut essuyer les débordements lorsque le plancher revient en place.
On voit à peine l'emplacement de la cale, une fois la colle sèche :

Il reste à fermer le 4e côté, travail minutieux pour enfoncer tous les tenons dans les mortaises correspondantes.
Mais ça ne pose pas particulièrement de problème, tant les découpes sont d'une précision millimétrique, et même moins.
Cette fois, je n'ai pas trouvé de méthode efficace pour positionner le plancher intermédiaire, dont j'ai enduit la tranche de colle avant fermeture de la caisse.
Il faut surtout vérifier qu'il ne passe pas devant l'ouverture située au-dessus du col de cygne :

Le temps que la colle prenne, on met sous presse :

Ah ben, oui, je vis dangereusement...

La 2e partie de plaisir, c'est le collage de toute l'ossature métallique : en fait, ça ne pose pas d'autre problème que d'être aussi soigneux que si on assemblait une maquette d'un autre type. La encore, la précision infime des découpes facilite le travail. Voir le montage du GLM, c'est pareil sauf qu'il y a plus de surface.

J'ai voulu améliorer le modèle en collant des morceaux de corde de chanvre effilochée voulant imiter la paille :

Bon, c'est pas ce que j'ai fait de mieux ...
P'tête en en mettant plus épais , mais c'est trop tard.

À défaut de vaches, je pourrai toujours compléter par des veaux, cochons, couvées, ...

[Patrick ze rabbit Deludin]

Tel que j'ai procédé, en traitant les tranches vues, le résultat est payant.
Comparaison avec le GDM :

Y'a puka, sauf que je n'ai pas le bleu kivabien dans mes tubes d'acryliques...

Les roues en résine, c'est du Shapeways, qui là encore a trouvé le moyen de faire des stries sur les surfaces planes des moyeux :

Les pneus ont des flancs plats, mais ça ne choque pas trop. Et puis comme ça on évite les stries ...
Les jantes sont du type "artillerie", ce qui est plutôt rare mais a existé (Fruehauf des années '60, notamment).
Le rebord de jante est suffisamment en relief pour pouvoir peindre au pinceau les pneus en noir mat, sur l'ensemble bombé en noir satiné.
... et les béquilles ont profité du coup de pschiiiit :

Le pivot d'attelage est réalisé à l'aide du morceau d'Evergreen Ø 2 mm fourni, ça passe dans tout ce que j'ai pu tester.
Un coup de noir au pinceau pour finir :

... et montage final.

[Patrick ze rabbit Deludin]

Voilà le résultat, conforme à ce qui est livré par Axel si l'on excepte la paille et les lentilles rouges des feux :

Va y avoir des compléments, je vous en parlerai lorsque ce sera fait. Pour le moment, c'est juste dans ma p'tite cervelle (même si c'est commencé).

Le temps passé ?
Difficile à estimer car la peinture tricolore et surtout son séchage ont fait durer la chose.
Disons qu'à 1 ou 2 heures chaque soir, étalées sur la semaine dernière, on frise les 7 ou 8 heures.
Mais bon, c'est comme pour toute maquette : le temps passé fait que le résultat est là .

Et voilà le montage d'Axel :

[Beyer-Garrat]

Elle est très bien et ta paille tout a fait correcte au vue de la photo

On en discutera a Châtellerault

[Patrick ze rabbit Deludin]

Donc à Châtellerault on sera sur la paille .
Enfin, ça dépendra surtout des artisans présents et de la température de la carte bancaire...
Ah, mince, réserver un hôtel !

[Patrick ze rabbit Deludin]

J'ai écrit une lapinerie : les patins carrés des béquilles sont bien supportés par des pieds carrés !

Quelques appoints sur la maquette d'origine.
D'abord les raccordements freins et électricité sur l'avant de la semi, et les feux de gabarit à l'arrière :

J'ai placé ceux-ci en partie haute de la caisse étant donné la hauteur du véhicule.

Et puis les indispensables feux de gabarit latéraux (les fameuses "girandoles") :

Je rêvais d'essayer , c'est fait : paillettes blanc nacré, et microscopique trait de vernis rouge sur la moitié avant .
Passées les années '70, c'est plus facile : c'est tout orange !
Je n'ai pas mis de bavettes à l'arrière car le porte-à-faux en fait office .

Manquent encore la plaque d'immate et la raison sociale, en attente de trouver une imprimante moins m♫♪dique que la mienne .

[pelican]

J'ai écrit une lapinerie

On jugera à Châtellerault

[Beyer-Garrat]

Pour les amateurs de grandes échelles ici au 1/35 ICM après plusieurs versions militaires du Renault AHN vient de décliner la version civile du AHN2

Disponible chez Oupsmodel entre autres https://www.oupsmodel.com/vehicules-militaire-135/93642-icm-maquette-militaire-35419-camion-francais-renault-ahn2-135-4823044408788.html

Cliquez pour agrandir

[pelican]

Ce qui a de bien quand on doit vider son brol, c'est qu'on retrouve des bidules qu'on avait acheté ... et que je n'avais jamais déballé !!

Repro Dinky Toys, by Atlas

[Beyer-Garrat]

En fouinant sur le net j'ai découvert cette photo .Ce ne sont pas des tests avant-gardiste d'un nouveau mode de transport économiques
mais un système de convoyage à l'intérieur des usines Chausson.

[L'homme du pire caddy]

.
Ben, les Chausson se vendent par paire.




Pierre.

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