Bon, revenons à nos améliorations.
Pour l'arrière, c'est réglé.
Maintenant la poulie avant unique, puisque j'ai décidé de faire simple.
Commencer par "mesurer" la largeur entre les deux bras de la flèche. En fait j'ai reporté le passage libre sur une tige ronde :
Ah, mais comment faire pour qu'une découpe ou un tracé sur une surface cylindrique soit parfaitement perpendiculaire à l'axe du cylindre ?
Vous savez, le truc énervant, quand vous faites un trait dont la fin ne tombe pas en face du début
. Ah oui, je vois que ça vous est arrivé, aussi.
Bon, ceux qui savent laissent les autres découvrir ce truc appris sur les chantiers.
Il suffit d'utiliser une feuille de papier, de l'enrouler et de faire coïncider le bord de la feuille sur lui-même, en ajustant celle-ci comme sur la photo de droite :
Non seulement ça sert pour les maquettes, mais aussi dans la vie "normale"
pour peindre des bandes sur des poteaux, arrêter la peinture sur un tuyau ou le cadre du vélo, etc.
Maintenant, il faut tourner la pièce pour créer la poulie et sa gorge, et les rétrécissements latéraux qui la caleront au milieu de l'axe.
Flûte, j'ai pô de tour et mon rond ne rentre pas dans le mandrin de la perceuse, le fameux tour du pauvre.
Alors je vous propose le tour de l'ultra-pauvre : faire tourner le rond dans un sens sur une surface bien plane, et appliquer la lime sur la surface à traiter en la faisant coulisser dans l'autre sens :
Avec un peu d'entraînement, le résultat est très satisfaisant (merci, les chevilles, ça va
). Là, on est franchement en dessous du miséra-modélisme
...
Après, puka marquer l'emplacement du perçage longitudinal : marquage avec l'épingle, pré-forage avec le petit foret et perçage final au Ø définitif (voir l'épisode précédent) :
...et c'est presque parfait
!