D'abord la carrosserie Postel frères, cise à Amiens.
Je ne vous en dirai pas plus, rien dans mes archives, et pas trop cherché chez Nénette.
Apparemment, ils ont plutôt donné dans le gros, avec des habillages de cars sur châssis Berliet.
J'ai cependant trouvé un 2T5, qui ne brille pas par son élégance :
Et pour finir, la carrosserie Viguier, installée à Albi, pour laquelle je n'ai pas beaucoup de renseignements.
Peut-être s'agit-il de l'actuelle Carrosserie Viguier-Mariojouls

On est loin de l'industrialisation propre aux grandes maisons comme Heuliez, ce qui a permit la rentabilité et la pérennité de ce genre d'entreprises, plus vraiment artisanales. Mais cela permet la variété des formes et des finitions, du plus basique (pour 50 gamins

Vous aurez noté au passage qu'au cours du temps, le 2T5, base de la plus grande partie des bus et cars, a été disponible en plusieurs empattements : 2,44m et 3,24m pour les châssis en provenance directe de chez Renault. Mais SINPAR pouvait réaliser d'autres dimensions tout comme certains constructeurs, la cote étant limitée par l'épaisseur et la rigidité des longerons.
Voilà, l'étude est loin d'être exhaustive.
On aurait pu parler, dans les spécialistes des transports en commun, de Besset à Annonay (très belle collection de véhicules préservés), de Faurax et Chaussende (devenue RVI) et d'autres.
L'objectif était de donner un aperçu de la variété des carrosseries des autocars et autobus des années 1950/1965 sur base Renault.
Et puis si ça peut donner des idées pour une restauration...

L'aventure continuera jusqu'en dans les années '70 avec les successeurs des Goélette et Galion, la série SG, sur lesquels les derniers carrossiers survivants exerceront leur talent... mais avec beaucoup moins de fioritures, avant que le constructeur produise lui-même toute une gamme uniformisée.
L'Estafette sortira elle aussi directement d'usine en version "Microcar".
Et maintenant

