Poids- Lourds et Utilitaires de 1920 à 1970 (Epoques 2 et 3)

[Storm]

Oui mais c'est fixe, on ne peut pas dételer par contre, ça tient toujours:

Je ne sais plus ce que j'avais utilisé comme peinture Bon, elle s'écaille un peu quand même

[Patrick ze rabbit Deludin]

En principe, la peinture acrylique reste souple, même en bombe.
Ah, je vois que tu lui a mis le chargement .

[Beyer-Garrat]

[Patrick ze rabbit Deludin]

J'aime lorsque les américains découvrent les monstres français...

Ce Willème conçu par Michelin, on le connait en France sous le nom "LD 810" puisque c'est un "610" TRÈS TRÈS TRÈS amélioré.
Alors pourquoi "WR8" ? Je ne sais pas, d'autant qu'il n'y a eu qu'un exemplaire...
Il possède le 8 cylindres en ligne de 18 l de cylindrée de la marque, et une boîte de vitesses étudiée pour atteindre les 160 km/h.
Et nous sommes en 1958 (j'applaudis pour la performance technique).
Avec l'autorisation de la société des autoroutes italiennes, il y testait à grande vitesse les futurs pneus de camion, en vrai laboratoire roulant.
La carrosserie a été réalisée par Teilhol, qui a repris certains éléments de capot du modèle W8SA (pour SAhara) :

Pour mieux situer la taille de l'animal, les roues font la hauteur d'un homme :

Le museau caréné, qui dirige l'air vers un gigantesque radiateur, était plus arrondi mais a sans doute été perdu avant la restauration.

Le pare-brise en verre trempé est tenu par des bandes de métal riveté ou boulonné, je sais plus, pour pouvoir être rapidement changé.
Il provient d'une DS (il est plus incliné), tout comme le toit en stratifié.

Imaginez-vous au volant de cet engin à la direction "insistée", en train de doubler des Fiat 500 à 140 km/h ...
Comme il est dit dans le film, mais en américain, il terminera sa carrière sur les pistes d'essais de Michelin, près de Clermont-Ferrand.

[Patrick ze rabbit Deludin]

Imaginez aussi que, même à 80 km/h, le pneu subissant les essais éclate : , et plein d'autres choses.
Oui, bon, je suppose que ledit pneu était monté sur l'essieu arrière, en extérieur...

Ce monstre sera remplacé par la DS PLR (pour "Poids Lourd Rapide"), plus communément nommé "le Mille-pattes".
Un châssis sur mesure, largement dimensionné, des éléments de carrosserie de DS break de 1972 (poignées de portes en saillie), des roues dont les jantes ont été réalisées sur base de voiles de roues de type H, de l'hydraulique comme s'il en pleuvait, pour un engin de 7,30 mètres de longueur et 9 tonnes sur la balance, mais qui vire dans un mouchoir de poche.
Grande, la poche, tout de même ...

Pour motoriser ce véhicule hors du commun à 170 km/h, deux moteurs Chevrolet V8 sont placés à l’arrière :

Celui de droite entraîne les trois trains arrière,
À gauche, le moteur met en mouvement une roue centrale sur laquelle est monté le pneu, qui va être martyrisé non seulement en vitesse extrême mais aussi en contraintes latérales... et obliques grâce à l'hydraulique :

Les flancs du véhicule se déposent pour faciliter l'accès.
Un carénage 'blindé" complet se referme autour du pneu, permettant d'éviter "des problèmes" en cas d'explosion de celui-ci, qui va balancer des bouts de caoutchouc et de ferraille de sa carcasse un peu partout avec grande violence.
Un peu comme les airbags des C3, quoi.
Oh pardon ...

Autre chose ?

[Patrick ze rabbit Deludin]

Comme il est aussi dit dans le film, on teste plutôt aujourd'hui la résistance des pneus en atelier, ou plutôt en laboratoire, ce qui induit évidemment une sécurité presqu'absolue pour les opérateurs.
Mais les essais roulants se pratiquent encore.
Toutes les photos qui précèdent ont été honteusement pillées chez Nénette.
Le Mille-pattes n'a pas vraiment sa place ici puisqu'il est postérieur à 1970, mais je pense qu'il peut y figurer en tant que... poids lourd !

[Patrick ze rabbit Deludin]

Au 43e, on a les productions de NOREV :

Le Willème a le museau carré retroussé du véhicule restauré. Dommage, les documents photo sont nombreux, pourtant.
Comme l'original est roulant, il a été affublé d'un extincteur extérieur réglementaire que NOREV n'a pas miniaturisé. Et pourquoi pas les panneaux d'angles morts, pendant qu'on y est !
Rien à dire au sujet du Mille-pattes, sauf qu'il ne fait pas de claquettes mais qu'il possède une reproduction des 2 moteurs de Corvette et le pneu, sans son carénage me semble-t-il :

(Il faudrait que je démonte la bête mais ce sera pour un autre jour).
On voit bien ici les pièces récupérées et le toit de DS du Willème :

[Patrick ze rabbit Deludin]

Et au 87e ?
Makette nous a concocté une très belle reproduction de la "DS" :

Le pneu est visible sous la voiture, pour le reste je ne vois rien par les ouvertures.
Bon, demain, opération tournevis !

Quant au LD 810, euuuh...
Vous pourrez toujours récupérer pare-brise et toit sur une DS Brekina, par exemple.
Et les capots sur un W8SA de chez Fankit :

À 100 € environ la pièce, ça va faire cher...
Et ce serait dommage .

[Patrick ze rabbit Deludin]

Après démontages, le Mille-pattes de NOREV est très détaillé... même si ça ne se voit pas de l'extérieur.
Et c'est dommage.
Jugez plutôt :

Sièges avec ceintures de sécurité, et "vrai" pneu avec les reliefs, y compris le marquage latéral Michelin, que je n'ai découvert qu'en regardant la photo !
Le tableau de bord est un modèle du genre.
N'ayant jamais vu le monstre en vrai, je suppose que c'est la reproduction du vrai car il n'a rien à voir avec les différents modèles des ID/DS :

Les 2 moteurs de Chevy sont bien là, aussi, avec les énormes capots de filtres à air.

[Patrick ze rabbit Deludin]

Ah, erreur : je viens de trouver une vue parcellaire du tableau de bord, extraite d'une vidéo, ou plutôt de LA vidéo trouvée chez Nénette :

Par contre, déception en H0 :
Le pneu en essai n'est qu'une rondelle de résine (même s'il tourne sur son axe), aucune reproduction des moteurs ou du tableau de bord mais le volant est de "la bonne couleur".
Seuls les habillages de portières sont évoqués :

Étant donné le caractère industriel du véhicule, j'ai des doutes quant à la couleur, inconnue chez Citroën.
Bon, vu la taille, on fera avec.

En parlant de couleur, le véhicule était au départ intégralement blanc.
Le modèle au 43e est commercialisé par Michelin tel qu'est actuellement conservé le véhicule à l'échelle 1 (1 et demi ? ) au musée de la marque, avec des marquages supplémentaires sur la caisse et les pneus :

Les grilles de protection sur les vitres d'angle à l'arrière sont désormais reproduites par des impressions sur plastique.
Elles sont à mon avis plus réalistes car plus fines que les photogravures d'origine, comme j'ai sur ma miniature.

[Storm]

Bon, pendant que tout le monde digère, je joue un peu:

Kit sympa, pas de surprises, juste un ébavurage un peu délicat parfois mais le résultat vaut la peine d'y passer un peu de temps. Je vais attendre de rentrer des peintures LPM pour finir. Ma seule crainte reste les vitrages thermoformés mais vu la forme du pare-brise, difficile de faire autrement

[Patrick ze rabbit Deludin]

Oh, un Berliet GBH 280 juste avant qu'il soit badgé Renault .
Attends, tu vas voir, 2025 sera une année Berliet... pour moi !

[Storm]

Une remorque avec plein de roulettes....

Allez, demain le tracteur qui va ben

[Storm]

Et comme je suis lancé, le TLR "lesté" y est passé aussi. Là encore, rien à signaler, c'est propre 2 heures 30 de montage/ébavurage.

Et avec la remorque:

Par contre, il va falloir une petite formation pour la logistique, faut dire qu'avec tous ces nouveaux moyens, on s'y perd Mais bon, de là à louer une remorque pour transporter un wagon par la route qui transporte lui même une remorque routière On devait être un lendemain de fête

[Patrick ze rabbit Deludin]

Nan nan, c'est pour relancer le frêt de la SNCF, en partenariat avec Géodis.
Oh, pardon...


Ah oui, c'est vrai que j'ai commencé la remorque.
Le tout est de la retrouver .
J'ai aussi quelques Bernard à monter (je vous dispense de vos commentaires ), dont le 4 essieux, deux essieux directionnels, en avance sur son temps -moins de charge à l'essieu, donc moins de fatigue pour le bahut et... les routes- que l'état français a refusé d'homologuer .