Bah voui, Artitec, 'faut pas traîner, j'ai l'impression...
Bon, j'ai réussi à ressortir du fond de mon carton, après y avoir découvert des merveilles.
J'y ai trouvé une 2e MENCK en version batteuse de pieux (meuh non, pas pour chasser les acariens ou les punaises, sots
), une grue de chantier pliante et quelques tracteurs de forte stature :
Mais ils seront un peu "juste" pour tracter une remorque et les 50 tonnes de la pelle. J'avais des sous lorsque j'ai acheté ça, et je n'ai pas pensé à me les procurer chez V&V Models, le fabricant pour SAI, qui prend
BEAUCOUP moins de marge. Mais bon, à l'époque, Nénette n'était pas encore entrée dans ma vie...
...et un pincement au cœur avec le Berliet GLM 10 de Jean-François Miquel
, entre autres.
La MENCK en question est une
MENCK-BAGGER M 154 LC de 48,5 T environ en version "dragline", 45 T dans les versions pelle
M 154, c'est-à-dire sans la flèche en treillis. Ces renseignements viennent de la notice Kibri qui est dans la boîte.
La version de base M 154 date originellement de 1961, la LC de 1970. C'est couillon, mon réseau est arrêté à ... 1967
!
les 2 modèles ont été fabriqués jusqu'en 1978, ça fait une belle plage d'utilisation, et elles ont connu plusieurs générations de tracteurs.
À partir du nom exact, et pour ceux que ça intéresse, on trouve pas mal de photos chez Nénette, des vidéos et même des modèles... motorisés, y compris le déplacement
!
L'intérieur est gris clair, l'extérieur bleu, mais aussi jaune, orange, contrepoids noirs, toit blanc... Bref, de quoi varier et faire disparaître cette couleur plastique, comme d'hab.
http://www.lkw-stefan.de/galerie/menck/m154/m154.htmLa bête a des dimensions pas trop impressionnantes (si l'on fait exception de la flèche) :
(J'ai mis une bonne définition au cliché pour pouvoir juger de l'Unic Izoard de SES dont nous avons déjà parlé)
La cabine fait tout de même 33 mm en largeur, soit 2,90 m donc hors gabarit (2,50 m).
Et avec les deux chenilles en place, les motards (PREISER) et le "rémora" sont de rigueur.
Y'a eu pire, à vapeur, en 1928 :
Ouaip, un monde de brutes, je le répète...