Bon alors, ce plan
Le voilu, redessiné à l'informatique, ce qui est plus clair que mes tracés à la mine dure sur papier (et sans détails) :
Je n'ai pas modifié grand' chose à mes idées de départ, juste adapté à la réalité de ce qui a été présenté, c'est un peu plus plausible quoique très simplifié.
Je suis donc parti de l'idée qu'une scierie hydraulique existante :
était remplacée dans les années 1930 par une nouvelle, utilisant l'énergie électrique et des transmissions par courroies. Le progrès, quoi. Un transfo est édifié par EdF (créé en 1946) et une ligne moyenne tension tirée pour l'alimentation.
Cette 2e scierie ne fait que du "gros". L'ancienne voie de 60 qui desservait le premier ensemble est conservée, mais ne sert plus qu'à amener les troncs en réserve. Cette voie a été prolongée pour amener la plupart des troncs directement vers le 2e bâtiment. C'est le circuit "flèches orange".
Elle attend toujours son banc de sciage : dommage, comme disait Domi, qu'il faille acheter toute une maquette pour ne récupérer que ce qui nous intéresse. Les fondations en béton seront bien sèches...
Les produits destinés à la vente sont entreposés devant le bâtiment, prêts à être chargés soit sur des camions, soit sur les wagons de la voie métrique (à l'emplacement du "parc troncs débités").
En 1965, par là, se crée une nouvelle unité de produits finis : planches rabotées, parquets, palettes.
Comme le terrain n'est pas extensible en longueur, les nouveaux bâtiments de cette 3e scierie vont être construits accolés à la 2e, ce qui permet de transiter directement les premiers débits (planches épaisses, chevrons).
Un bureau/réception est disposé près de l'entrée.
Le tout est bien sûr couvert en
amiante fibro-ciment
, produit à la mode rapide à poser et pérenne.
La voie de 60 permet de transporter les produits finis jusqu'à l'échange avec la voie métrique (les flèches blanches).
Pour tout cela, il faut des portiques : vous comprenez maintenant mon intérêt pour ces structures !
Bon, tout ça, c'est à faire, et je n'ai même pas le panneau de bois servant de support
.
Les ateliers "mécanique camions", dont la couverture en tôle ondulée n'en finit pas d'être changée,
et "mécanique locotracteurs" :
sont conservés aux emplacements choisis lors de la construction de la 2e scierie.
Au fait, pourquoi des "réserves"
?
Parce qu'en 1965, on prévoyait le problème que créerait une rupture d'appro si la pluie empêchait les coupes en forêt, si un locotracteur venait à tomber en panne, s'il y avait du retard dans les ventes des Domaines ou l'achat de nouvelles parcelles.
Ce n'est que vers 1970/75 qu'on rajoutera à la liste les "problèmes sociaux" (dixit le patron
). Ça remplacera la panne des locotracteurs, qui ont désormais cédé la place aux "longs nez", ces énormes grumiers tout-terrain qui facilitent grandement le travail grâce à leur grue embarquée : plus de voies portables à déplacer, plus d'aiguilles à manœuvrer, plus de risques de déraillements.
Mais mon réseau est figé à 1967, année de la sortie de l'Ami 6 "break"
.